Au lendemain de l’arrivée d’Hervé Renard à la tête des Lions de l’Atlas, la FRMF n’avait plus d’autre choix que de résilier le contrat qui la liait à Badou Zaki. Or ce dernier a conditionné l’apposition de sa signature sur la clause de résiliation par le versement, jusqu’au dernier sou, de tous ses droits prévus par ce contrat.
Zaki aurait exigé, selon des sources bien informées, la valeur de quelque 29 mois de salaires, en plus d’une prime liée aux matchs gagnés lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2017. Une fortune en somme, puisqu’au bas mot ces droits se chiffreraient à plus de 14,5 millions de DH.
Exit donc les allégations de la FRMF qui dit s’être séparée à l’amiable avec Zaki en contrepartie de 3 à 4 mois de salaires, ou celles voulant que Zaki resterait dans le giron de la fédération où il occuperait un poste de conseiller technique.
Preuve que le contrat de Zaki n’a toujours pas été résilié, ni abusivement, ni à l’amiable, la FRMF aurait envoyé une lettre recommandée à Zaki afin qu’il se présente, sous quinzaine (de jours), pour récupérer son dû (lequel?), sinon «son contrat sera considéré comme résilié».