On savait que ce n’était qu’une question de temps pour que de nouveaux noms soient évoqués dans les affaires de corruption qui ont secoué la FIFA. Cette fois-ci, c’est au tour du numéro 1, Gianni Infantino, l’homme fort, celui que tout le monde voyait « blanc comme neige » avant de le nommer président de la plus grande instance du football.
Le président de la FIFA aurait accepté quelques cadeaux estimés d’une grande valeur. Pour un voyage à Rome où il avait prévu de rencontrer le pape, l’Italo-Valaisan a emprunté le jet privé d’un milliardaire russe.
Les premières divulgations lie l’immatriculation du jet à son propriétaire et actionnaire majoritaire d’Arsenal, Alisher Usmanov. Ce dernier a évidemment démenti, mais la Russie reste la principale source des malheurs de la FIFA et son président.
Le président Infantino dément et cite un tout autre nom, qui reste russe, celui de l’autre milliardaire, Georgi Semenenko. Or, la charte d’éthique de la FIFA récuse ce genre de comportement et selon ces normes, le nouveau président ne devrait pas accepter ce genre de cadeaux.
Selon la "SonntagsZeitung", le Tchadien Djimrabaye Bourngar et le représentant de Guam, Robert Torres, se réunissent dimanche en compagnie du secrétariat de la commission d'éthique de la FIFA pour discuter de ce sujet.
Infantino risque qu’une enquête en bonne et due forme soit menée et pourrait bien déboucher sur une suspension qui lui serait fatale.