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Badr Hari: les causes d’une descente dans les geôles

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Après sa libération lundi sous caution, on en sait un peu plus sur les causes de la récente arrestation du champion du monde de Kick boxing, Badr Hari.
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Après quatre jours de détention provisoire, dont 48 heures à l’aéroport Mohammed V de Casablanca et 48 autres heures à la préfecture de police de Marrakech, Badr Hari a été libéré lundi en contrepartie du paiement d’une caution de 5.000 DH.

Selon le quotidien Al Akhbar daté du mercredi 18 mai, entre le plaignant, Yahya Ezzekroum, serveur de son état dans un bar huppé de Marrakech, et son agresseur, le champion du monde de kick-boxing Badr Hari, c’est le premier qui a volé la vedette à la star mondiale durant tout le temps que ce dernier était aux mains de la police.

Surtout qu’à Marrakech, Badr Hari a côtoyé, dans les geôles souterraines de la préfecture de police, toutes les catégories de délinquants de ce bas monde.

Pire, toujours selon le quotidien, toutes les tentatives de faire plier Yahya Ezzekroum, afin qu’il retire sa plainte contre Badr Hari, et trouve avec lui un arrangement à l’amiable ont échoué.  Les demandes et tentatives des nombreux amis et de la famille de Badr Hari pour le libérer rapidement n’ont servi à rien face à la fermeté du serveur.

Selon Al Akhbar, qui semble avoir eu accès aux «minutes» de l’interrogatoire auquel ont été soumises, à Marrakech,  les deux parties, Badr Hari reconnait avoir cogné le serveur du fait qu’il ne cessait de le racoller au profit d’une cliente, dont il a apporté le numéro de téléphone, avant de lui dire, in fine, qu’elle s’est chargée de payer la note de sa consommation.

C’est cette dernière «initiative humiliante» qui a sorti Badr Hari de ses gonds. Il s'est alors rué sur le serveur et l'a roué de coups. Un combat, on l’imagine bien évidemment, très inégal,

Yayha Ezzekroum a, lui, raconté une toute autre version, où il n’y a pas trace de la dame qui murmurait à l'oreille du serveur, mais plutôt d’affaire de vodka. Selon lui, c’est le fait d’avoir demandé à Badr Hari s’il voulait «un verre de vodka ou une bouteille tout entière» qui a constitué la goutte de débordement du verre. Avec l'aide de son ami hollandais qui lui a retenu le bras, Hari lui a donné plusieurs coups et l'a laissé gisant sur place.

Après avoir écouté les deux protagonistes, le juge a accordé la liberté provisoire au champion du monde, toujours poursuivi pour coups et blessures ayant causé un arrêt de travail de trois semaines.

Par Mohammed Ould Boah
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