Des sources proches de la FRMA ont exprimé leur grande surprise face à la mise à l’index du Maroc par l’IAAF, assurant qu’elle a régulièrement pris toutes les mesures qui s’imposent en vue de mener des contrôles anti-dopage sur les athlètes marocains à l’occasion de tous les meetings et compétitions organisés au Maroc.
La FRMA se pose la question de savoir pourquoi l’IAAF a jeté l’anathème sur les trois meilleures nations africaines en matière d’athlétisme (Kenya, Ethiopie et Maroc), en les plaçant avec des pays de l’ex-Union soviétique, connus pour leur dopage systématique, à savoir l’Ukraine et la Biélorussie.
Pour rappel, l’IAAF a demandé par la même occasion au Maroc et à l’Ethiopie de prendre des mesures urgentes visant à assurer des contrôles anti-dopage serrés durant et en dehors des compétitions locales.
Pour ce qui de la Biélorussie, du Kenya et de l’Ukraine, l’IAAF s’est directement impliquée en vue de superviser leur lutte anti-dopage.
Par ailleurs, on apprend que l’instance internationale de l’athlétisme se prépare à publier un rapport contenant des mûres et pas vertes. Il est basé, dit-on, sur les déballages faits par l’ancien président de l’IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, actuellement sous le coup d’une enquête et d’interrogatoires serrées.