RSB: Roy Contout, le fils d'Hervé Renard

« J'avais eu plusieurs propositions, mais aucune ne me convenait réellement. Le Maroc je ne connaissais pas du tout. Le lendemain j'ai pris l'avion, j'ai pu voir les installations, le cadre de vie pour ma famille et j'ai eu des garanties financières, car le club est aussi celui du président de la fédé. Et voilà comment j'ai signé deux ans ici avec la RSB ». Les propos sont de Roy Contout, un Guyanais qui a longtemps roulé sa bosse dans des clubs de Ligue 1 avant de signer en août 2015 à la Renaissance sportive de Berkane.

Par rapport à son appréciation du football marocain, il confie dans son entretien accordé à So Foot : « J'ai été surpris par le niveau technique des joueurs ici. Dans l'ensemble, ce n'est pas mal du tout, et pas que les attaquants ou les milieux offensifs. Même les défenseurs et les gardiens jouent au ballon.

On sent que beaucoup de joueurs sont passés par le foot de rue et ont une bonne base technique. Au niveau des duels aussi, c'est assez physique et les arbitres laissent jouer beaucoup plus qu'en Ligue 1. Le seul manque, pour moi, se situe au plan tactique. Tout ce que l'on apprend dans les centres de formation en fait : le placement défensif, comment contourner un bloc, le positionnement par rapport au jeu et aux autres joueurs... Ici, ça joue un peu trop sur le ballon, mais le niveau d'ensemble est plutôt bon ».
 
Quand il portait le maillot de Sochaux, son entraineur n’était autre que l’actuel sélectionneur de l’équipe nationale Hervé Renard. La presse française se rappelle d’ailleurs toujours de cette conférence de presse où le coach avait déclaré « voilà mon fils » en lui claquant la bise devant le crépitement des photographes.

Alors évidemment Hervé Renard tient une grande place dans son cœur. Il confie à son sujet : « Pour moi Hervé Renard est un coach extraordinaire, sérieux, discipliné et qui sait très bien gérer ses joueurs. Je crois que ses expériences en Afrique lui ont beaucoup apporté dans sa gestion des hommes ». Et de conclure : « ses discours d'avant-match c'était quelque chose ! Un truc de fou ! On avait la chair de poule, les poils hérissés, la salive aux bords des lèvres rien qu'en l'écoutant. On était prêts à aller au combat avec lui ! Avec ses causeries pas besoin d'échauffement après, on était déjà chauds ! ».