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Maroc-Cap Vert: le pari gagné de Fouzi Lekjaa

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Il y a un mois le président la FRMF, Fouzi Lekjaa, a surpris tout le monde en prenant une décision "inimaginable" à l’approche d’un match capital. En limogeant Zaki pour le remplacer par Renard, il a encouru tous les risques. Pari gagné.
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A peine 46 ans, Fouzi Lekjaa était encore méconnu du public quand il a pris les rênes de la Fédération royale marocaine  de football (FRMF).

A part sa réussite dans le club de sa ville natale, la Renaissance sportive de Benkane (RSB) qu’il a réussi à remettre sur les rails de l’élite, on ne lui connaît pas d’autres faits d’arme sportifs.

Lors de son élection à la tête de la FRMF, beaucoup de monde n’a pas compris pourquoi il était là. Sauf, bien sûr, ceux qui connaissent sa force de caractère et surtout ses compétences professionnelles.

Directeur du Budget au sein du ministère des Finances, Fouzi Lekjaa est connu par sa gestion rigoureuse et son sens de l’anticipation.

A preuve, à peine élu, il exprime « sa détermination à trouver des fonds pour investir au moins 600 millions de dirhams dans le domaine footballistique, en vue d’atteindre le vrai professionnalisme ».

Il a en outre dit qu’il comptait impliquer dans ce projet le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de la Jeunesse et des Sports et les collectivités territoriales pour trouver cette manne financière.

Deux ans à peine Fouzi Lekjaa, le gestionnaire attitré a permis à la FRMF de rouler avec un budget qu’elle n’a jamais atteint auparavant: 551 millions de DH.

Sans oublier, bien sûr, tous les progrès qu’a connus notre football en deux ans: professionnalisme, réfection des stades et autres réalisations.

Mais le fait d’arme sportif le plus spectaculaire demeure l’éviction de Zaki et son remplacement par Hervé Renard. Jamais de notre mémoire un  président de la FRMF, n’a pris une décision aussi risquée pour l’équipe nationale.

Un défi qui dénote un courage exceptionnel et une force de caractère très soutenue. Imaginons un instant que l’équipe a perdu contre le Cap-Vert et a raté sa qualification. La presse y compris nous, le public, les dirigeants du club, l’association des entraineurs, l’auraient lynché sans lui accorder la moindre circonstance atténuante.

Il serait poussé à la démission et on aurait mis sur son dos tous les maux de notre football mêmes ceux qu’li traine depuis des décennies.

Heureusement pour lui qu’il a réussi son pari, que l’équipe nationale a gagné et que Hervé Renard n’a pas déçu. 

Par Hassan Benadad
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