Botola. Pourquoi le Wydad sera champion

Le WAC est deuxième de la Botola avec 47 points. Il n’est qu’à deux longueurs du leader, l’IRT. Les Rouges, leur public et de nombreux observateurs croient en un deuxième sacre de rang. Mais comment le club de Casablanca peut-il bien y arriver? Éléments de réponse.

Grâce à son histoire récente

Le WAC est champion du Maroc et d’Afrique en titre. Cette saison, il tente de glaner le 20e titre de Botola de son histoire, un record au pays. Passé de la 14e à la 2e place du classement, le Wydad est bien décidé à finir champion. Son expérience du money-time et son palmarès très garni lui permettent de rêver. Enfin, il a de l’expérience contrairement à son concurrent, l’IRT, le club de Tanger n’ayant jamais été champion du Maroc.

Grâce à son public

C’est un des publics les plus impressionnants d’Afrique. Fortement mobilisé derrière l’équipe, il la pousse en chantant sans arrêt à sa gloire 90 minutes durant. Il n’hésite pas à se déplacer aux quatre coins du continent. Le weekend dernier, plus d’un millier de supporters wydadi ont fait le déplacement jusqu’à Pretoria (Afrique du Sud) pour assister au match de LDC contre les Mamelodi Sundowns. Depuis plus de 10 journées, le public scande "Nous voulons la 20e Botola" avec insistance.

Grâce à Faouzi Benzarti

Il est arrivé alors que le WAC nageait en plein doute après sa superbe saison 2016-2017. Il a permis au club de remporter la Supercoupe d’Afrique et lui a donné un nouveau souffle. Il a opté pour un style de jeu offensif et un bloc haut. Il a pu faire tout cela alors que le WAC venait de perdre un de ses meilleurs éléments, Achraf Bencharki et que l’autre feu-folet de l’équipe, Mohamed Ounnajem était blessé. C’est l’entraîneur qu’il fallait aux Rouges.

Grâce à Mohamed Nahiri

Mohammed Nahiri est le meilleur buteur du WAC avec 8 réalisations. Il a éclipsé des joueurs censés évoluer en pointe comme Alejandro Quintana et Chisom Chikarata. Depuis l’arrivée de Faouzi Benzarti, il est devenu un élément clé de l’équipe. Nahiri est également pressenti pour faire partie de la liste des 35 d’Hervé renard pour la Coupe du Monde 2018.

Grâce à Yassine El Kharroubi

Il a rejoint le WAC l’été dernier et a dû rester sur le banc, rayé par la suprématie de Zouheir Laaroubi. La méforme de ce dernier a permis à El Kharroubi d’enchaîner les titularisations ces derniers temps. Ses sorties aériennes réussies et sa combativité témoignent de sa hargne. S'il est difficile de le juger sur quelques matchs, il montre déjà de belles choses.