Mohamed Jouahri, le directeur général de Casa Events et Animation, s’est absenté de la conférence de presse qu’il devait donner hier mardi sans donner d’explication.
Cette rencontre avait pour objectif de présenter le bilan de cette société de développement local deux ans après sa création.
Sauf que la date a coïncidé avec la réouverture du stade Mohammed V de Casablanca. Un cafouillage monstre a précédé le match WAC-AS FAR du à la gestion de la billetterie assurée justement par Casa Event. Autant dire que Jouahri et compagnie se sont aventurés sur un terrain miné qu’ils ne maitrisent aucunement.
Du coup, ils ont été le maitre d’œuvre d’un désordre indescriptible devant le stade: encombrement, bousculade, presse pressée comme du citron, marché noir, voire tickets falsifiés. La totale.
Jouahri qui a eu vent de ce branle-bas indescriptible savait que les médias l’attendaient au tournant et qu’ils allaient tous le bombarder de questions concernant ces incidents. Il a donc pris son courage à deux mains… pour zapper la conférence et filer à l’anglaise en se faisant remplacer par une collaboratrice.
Touda Lotfi, la directrice de développement de Casa Event et animation a hérité de la présentation du bilan. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas préparée à cet exercice.
A preuve quand on lui a posé la question sur les raisons de l’absence de Mohamed Jouahari, Touda Lotfi a essayé d‘esquiver en jouant avec les mots et le sourire: « Je suis là pour répondre à toutes vos questions et je ne pense pas que j’ai calé »
Elle a, en revanche, affiché une gêne palpable sur son visage quand on lui a évoqué le scandale de la gestion de la billetterie du complexe Mohammed V : «Vous savez, il y a plusieurs parties prenantes. Casa Events et animation n’est pas la seule concernée et il y a eu un problème de manque de concertation dans ce dossier. Nous allons communiquer plus tard sur ce sujet »
Si l’on comprend bien, Casa Events, a organisé une conférence de presse pour ne pas communiquer. Le communiquant en chef de la société d’animation, Mohamed Jouahri, n’a pas osé animer un bilan terni par un échec cuisant devant les portes du complexe Mohammed V.