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La Botola viole ses propres règlements

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Kiosque360. Les journées de la Botola Pro se suivent et apportent leur lot de surprises et d’anecdotes croustillantes. Deux joueurs ont été autorisés par la fédération à jouer en match retard, ce mercredi, pour le Raja, alors qu’ils venaient de débarquer du Difaâ d'El Jadida.
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A en croire Assabah du 25 janvier, deux nouvelles recrues du Raja, le latéral gauche camerounais, Fabrice Ngah, qui évolue au Difaâ Hassani El Jadidi, et l’attaquant Ayoub Nanah, qui évolue au même club, ont participé au match des verts contre l’AS FAR (2-1). Résultat: les deux joueurs ont joué pour deux clubs différents en phase aller du championnat!

Assabah relève que d’un point de vue réglementaire, les deux joueurs ne devraient pas disputer cette rencontre puisqu’elle compte pour la 4e journée du championnat et qui a été reportée en raison des engagements du Raja. En effet, avant que la rencontre ne soit reportée, les deux joueurs n’étaient pas qualifiés pour disputer ce match.

Le quotidien évoque l’article 62 du règlement des transferts et des joueurs, qui précise que ces derniers doivent être éligibles pour jouer avec le club à la date programmée du match pour pouvoir figurer sur la feuille du match. Or à cette date, ces joueurs étaient sur la feuille de match du DHJ.

Malgré cette entorse au règlement, la fédération a autorisé le Raja à aligner les deux joueurs. Et pour cause, la FRMF a estimé que la rencontre contre l’AS FAR ne compte pas pour un match retard puisque sa date initiale n’avait pas été fixée.

Zakaria El Ouardi a également pris part à cette rencontre, sachant qu’il avait déjà porté les couleurs du Moghreb de Tétouan cette saison. Selon Assabah, les cas de ces trois joueurs du Raja ne sont pas les premiers cas de figure dans cette situation.

La saison dernière, la fédération avait autorisé le Wydad à aligner Amine Tighazoui et Amine Hassouni dans un match retard, alors qu’ils avaient été sous contrat avec l’Olympic Khouribga. Autant dire qu'en Botola, la jurisprudence prévaut désormais sur la loi écrite.

Par Ismail El Fassi
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