Les choix de Renard
En rendant public sa liste des 23 Lions de l’Atlas qui allaient défendre les couleurs du Maroc lors de cette 21e édition de la Coupe du Monde, le Français était sûr de n’avoir oublié personne. Enfin presque... Youssef El Arabi, meilleur buteur du championnat du Qatar, ne faisait en effet pas partie du génialissime plan d’Hervé Renard. Une absence qui s’est fait sentir dès le premier match contre l’Iran. Dans une rencontre très fermée, contre cette équipe asiatique, la présence de l’ancien de Grenade aurait sans doute été précieuse.
Les champions du Monde des réseaux sociaux
Si cette Coupe du Monde s'était jouée sur les réseaux sociaux et non sur les pelouses russes, les Lions de l'Atlas auraient, et de loin, remporté le trophée. Depuis leur stage en Suisse, les joueurs n'ont pas raté une seule occasion de poster des images et autres vidéos sur lesquelles on les a vu chanter et danser. Comme dans une colonie de vacances.
Y a-t-il un pilote dans l’avion FRMF?
Malheureusement, non! Le président a failli dans sa mission principale. Très occupé à faire la promotion du dossier de la candidature du Royaume pour l’organisation de la Coupe du Monde, pourtant présidée par Moulay Hafid Elalamy, Fouzi Lekjaa a oublié l’essentiel, le Mondial russe. Et rien de bon n'est sorti de ce choix. Qui a validé le stage de préparation en Suisse, alors que la plupart des adversaires du Maroc ont préparé leur Mondial à la maison? Qui a choisi les matchs amicaux des Lions, tous contre des adversaires qui n’ont pas le même style de jeu que les adversaires du groupe B, ou pire encore, ne sont même pas qualifiés?
Monsieur le président, une participation à la Coupe du Monde n’est pas un voyage organisé pour les membres de la fédération, leurs familles et les députés de la nation, pour qu'ils visitent le pays des Tsars aux frais de la FRMF, donc de l’argent propre du contribuable.
Le mal est fait. Aujourd’hui, cette Coupe du Monde doit nous servir de leçon. Les rescapés de l'équipe d'Eric Gerets doivent, enfin, laisser la place aux Amine Harit, Roman Saiss, Badr Benoun, Achraf Bencharki, Ayoub El Kaabi, et autres Walid Azaro. L’équipe nationale des CAN 2012, 2013 et 2017, a vécu, vive la génération 2019.
3 commentaires /
Le Maroc est tombé sur un groupe difficile avec des blocs défensifs particulièrement efficaces. Les quatre équipes se valent. Les résultats s'obtiennent sur le coup de chance qui aide à la réussite. Nous en avons manqué. Il faut dire aussi qu'au niveau de l'attaque notre équipe doit encore évoluer. Mais que de chemin parcouru depuis l’arrivée de Renard.
L'Iran dsl c'est pas le Barça, on domine à 90% et on perd sur un coup du sort …… CSC ….
Lekjaa est un homme d'affaire, mais aussi le pdt de la FRMF dont logique qu'il soit au four et au moulin pour Morocco 2026 …..
Moi je dis BRAVO aux lions, à Renard, son staff, et au pdt de la FRMF … j'ai pu revoir les lions à une CDM, ainsi que mes enfants, et malgré la defaite, vs ns avez fait VIBRER … Merci