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Renard: «Il faut se méfier d’une équipe blessée dans son orgueil»

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Kiosque360. Malgré la large victoire de l’équipe nationale contre le Mali (6-1), le coach national, Hervé Renard, a tenu à remotiver les joueurs. Il s'agit d'éviter l’excès de confiance et attaquer les prochains déplacements à l’étranger dans la sérénité.
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Dans une interview accordée au quotidien Al Massae, et publiée dans son édition du 4 septembre, le sélectionneur national Hervé Renard semble se réconcilier définitivement avec les supporters dont le rôle a été déterminant dans la large victoire face au Mali (6-0).

D’un point de vue technique, Renard a indiqué que le Maroc a pressé très haut son adversaire pour le fatiguer et le pousser à l’erreur, rendant au passage un hommage aux joueurs qui ont respecté à la lettre ses consignes avec une mention spéciale pour Hakim Ziyech qui s’est mis au service du collectif en marquant deux buts et en distillant deux passes décisives.

Comme à son habitude, Renard n’est pas l’homme à se laisser berner par une victoire certes précieuse, mais insuffisante pour arracher un ticket pour Moscou. «Lors du déplacement à Bamako il va falloir confirmer cette supériorité sur les Maliens, autrement, la victoire à Rabat n’aura servi à rien du tout», a-t-il rappelé à ses joueurs. 
Concernant le match retour, Renard a déclaré à Al Massae: «Il faut se méfier d’une équipe blessée dans son orgueil. Lors du match retour, les Maliens vont tout donner pour rétablir la confiance en leur football devant leurs supporters.»

Même si Renard semble convaincu de la prestation de ses joueurs, il insiste sur la bonne gestion des déplacements à l’étranger. Selon lui, seules les équipes qui savent gagner à l’extérieur vont arracher leur ticket pour la Coupe du Monde 2018. Une façon pour lui de faire en sorte que les joueurs redescendent sur terre pour attaquer les déplacements à l’étranger avec sérénité.

Concernant le cas du joueur Hakim Ziyech, Renard a déclaré ne pas regretter la décision de le mettre à l’écart lors de la CAN 2017 qui s’est jouée au Gabon. «Je suis venu au Maroc pour construire un collectif solide avec lequel le pays pourra revenir à la Coupe du monde après 20 ans d’absence. Pour réussir cette mission, chaque joueur doit être au service du collectif», a rappelé le technicien français.

Par Fayçal Ismaili
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