Le CIO somme la SMT de retirer le mot «olympic» des paquets de cigarettes

Le fait que le mot «Olympic» figure sur des paquets de certaines marques de cigarettes déplait au Comité international olympique (CIO). Et il le fait savoir haut et fort. Le CIO vient de sommer Imperial Tobacco Group PLC de retirer le logo ainsi que le mot Olympic des marques de cigarettes en vente au Maroc.

Cela, estime-t-on du côté du CIO, crée une confusion. On croirait, en effet, que le mouvement olympique supporterait ces marques de cigarettes.

«En 2014, la Société marocaine des tabacs (SMT) a estampillé trois marques du mot ‘olympic’ avec l’image d’un athlète portant une torche olympique, ce qui supposerait un lien entre ces marques et le mouvement olympique. Le refus de cet état de fait a été accepté par le Bureau des droits d’auteurs car le logo et le mot ‘olympic’ sont la propriété exclusive du CIO», explique une source proche du dossier au 360sport.

Affirmant que le mot «olympic» est associé à un événement sportif qui a plus d’un siècle d’existence, le CIO rappelle que de nombreux pays dont l’Australie, les Etats-Unis, la Chine, la France et la Grande-Bretagne, ont adopté des lois spécifiques pour la protection du mot «olympic» et toutes les identifications qui l’incluent.

«Les marques de la SMT donnent l’impression qu’elles sont supportées par le CIO», ajoute notre source. « Ce qui est un comble de la part d’un Comité international olympique dont les valeurs sont aux antipodes du tabagisme», poursuit la même source. Et de demander que tous les paquets de cigarettes portant le mot «olympic», à savoir (Olympic Rouge, Olympic Bleue, Casa Sport/Olympic Bleue et design) «soient retirés du marché le plus vite possible».

Le CIO se dit prêt à envisager tous les recours possibles si la SMT ne retirait pas dans les plus brefs délais le logo avec les anneaux, ainsi que le mot Olympic des trois paquets de cigarettes commercialisées au Maroc. Un ton à la limite menaçant qui laisse présager une bataille. Il reste à savoir comment SMT va réagir à l’injonction du CIO. Va-t-elle obtempérer ou bien chercher une parade ?