Présidence du Raja: Bamaarouf, comité provisoire ou faux départ de Boudrika !

Avec la "probable" démission de Mohammed Boudrika, les adhérents du Raja vont devoir élire un nouveau président.

Plusieurs scénaris sont possibles le 19 juin prochain, date de la tenue de l'assemblée  générale extraordinaire du Raja.

Le nom d’Adil Bamaarouf circule beaucoup ces derniers temps, en coulisses, dans les médias et même chez les supporters.

Ancien vice-président de Boudrika et promoteur immobilier de son état, Adil Bamaarouf avait déjà montré son intérêt pour prendre les rênes du Raja.

C'était en décembre dernier, quand Boudrika avait annoncé sa énième démission, avant qu'il ne revienne sur sa décision comme il a habitué le public rajaoui.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Adil Bamarouf est l’homme qui ne quitte pas d’une semelle Boudrika.

Ceux qui le connaissent bien le traitent de "l'ombre du président" et du coup, ils estiment que s’il est élu à la tête du Raja, notre ami Boudrika ne serait pas loin. Donc très près de la gestion du club.

Pour les anti-Boudrika, la nomination d'un comité provisoire en attendant la désignation d'un nouveau président est le seul scénario qui peut décanter cette situation.

Ce comité aura pour rôle de faire un audit des finances du club avant d'élire un nouveau patron.

Le dernier rapport financier du club a dévoilé que les comptes du Raja ont cumulé une lourde ardoise constituée par les salaires, primes, indemnités des joueurs, les rémunérations des employés ainsi que les créances impayées.

La situation financière du club est donc au plus mal et surtout en manque de transparence,  ce qui n’encourage personne à postuler pour la présidence du Raja.

Alors va-t-on assister à un autre faux départ de Boudrika ? C'est le scénario qui se dessine, si les choses ne s'arrangent pas d’ici là.

Victime de son jeune âge, Mohammed Boudrika, semble plus petit que ce Raja que feu Abdelkader Lokhmiri qualifiait de « Parlement sans majorité »

Mal conseillé et faute de prétendants à la présidence du club, il peut à tout moment revenir sur sa décision comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises.

Cette assemblée extraordinaire est donc synonyme de dernière chance pour Boudrika s'il veut sortir par la grande porte et quitter ce bateau qui chavire.