Vidéo. Un psy analyse la personnalité de Mahmoud Benhalib

Un mental de fer est aussi important qu’une bonne condition physique. La psychologie accorde, en effet, une place prioritaire au développement des sportifs. Les enjeux, parfois élevés de la réussite sportive, constituent un terreau fertile pour les comportements déviants tels que la tricherie, les conduites agressives, voire violentes. 


Pour Dr Brahim Mellali, “le côté psychologique des sportifs a été pendant longtemps négligé au Maroc. 


“La psychologie a un rôle important dans le domaine du sport. On ne peut pas faire que du physique et séparer le corps de l’esprit”, explique-t-il.  


Ce concept d’entraînement mental, parallèlement à celui du physique, vise à améliorer la performance sportive. Il s’agit d’aider l’athlète d’abord à avoir une bonne connaissance de soi et à développer ses ressources pour s’adapter aux contraintes. 


“L’accompagnement aide les sportifs à mieux se protéger contre le stress qu’ils peuvent subir pendant la compétition, comme l’effet du public. Parfois, l’athlète doit faire face à des insultes ou de l’humiliation”, ajoute-t-il. 

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Selon Dr Mellali, la concentration sur le physique a fait perdre beaucoup d’équipes et de joueurs. “Les entraîneurs ne s’intéressent pas vraiment au mental des joueurs. Et si le mental n’y est pas, le corps ne suivra pas”. 

En évoquant Mahmoud Benhalib et ses cas d’indiscipline, notre interlocuteur estime “que l’attaquant du Raja se laisse emporter par les effets négatifs de ce qu’il subit dans sa vie quotidienne”.  


“S’il y a un point qu’il faut développer chez les joueurs, c’est l’autodiscipline. Et c’est ce qui manque à ce joueur du Raja. C’est quelqu’un qui est impulsif et qui ne se maîtrise pas”, poursuit le psychothérapeute. 

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“Benhalib pourrait aussi être quelqu’un de mégalomane, qui est conscient de ses compétences et qui en même temps se croit au-dessus de tout le monde. Dans ce cas-là, s’il n’y a pas une autodiscipline et une vision logique, la personne devient victime de ses propres pulsions”, conclut-il. 

Aujourd’hui, la psychologie du sport ne concerne pas seulement la performance sportive, mais également le développement de la personne et son bien-être.