«Un malheur n’arrive jamais seul», prétend un vieux dicton. Pour le Raja de Casablanca, les maux se suivent et se ressemblent. Elles sont surtout d’ordre financier, mais elle peuvent impacter le bonne marche sportive du club qui semble s’être remis sur les rails après l’arrivée du «général» M’hamed Fakhir.
Le Raja s’est vu privé de la subvention accordée par la fédération aux clubs. En cause, les plaintes déposées par de nombreux joueurs auprès de la Commission spéciales de résolution des litiges. Celle-ci leur a donné raison. Et comme le veulent les règlements en vigueur, la dotation devant être accordée au Raja doit servir à accorder aux plaignants leurs dus.
L’actuel président Said Hasbane, qui comptait sur cette subvention pour revigorer la trésorerie défaillante du club, est dans l’obligation de chercher d’autres moyens de financement. Mais quand on sait que joueurs, staffs techniques et employés du club n’ont pas encore touché leurs arriérés de salaires et primes, on peut facilement imaginer que Hasbane se trouve d’une situation guère confortable.
Ceci en plus du fait que le Conseil de la ville a, lui aussi, décidé de ne pas accorder sa subvention au Raja. Quand on dit qu’un malheur n’arrive jamais seul…