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Arsène Wenger, l’autre roi du royaume d'Angleterre

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Dans la capitale anglaise, il y a la Tour de Londres, Big Ben, Buckingham Palace et… Arsène Wenger! L’emblématique entraîneur du club préféré de la reine Élisabeth II vient d’annoncer son départ d'Arsenal. Portrait.
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Arsène Who”? C’est avec ce message que les supporters d’Arsenal ont accueilli Arsène Wenger, le 22 septembre 1996. Ce jour-là, l’entraîneur français débarque à Londres, en provenance du Japon, pour remplacer Bruce Rioch, limogé. Dans la perfide Albion, l'accueil des journalistes est gris comme le ciel de Londres.

Personne ne pensait à l’époque, que cet inconnu venu de l’Empire du Soleil Levant allait devenir le rayon qui illuminerait pendant deux décennies le quotidien du club Londonien. Il a fait d'Arsenal l'un des clubs de tout premier ordre du championnat britannique. Il en a aussi fait un "nom" important sur la scène européenne sans jamais remporter de trophée continental.

De 1996 à 2006, la belle époque
Son mandat est clairement partagé en deux tranches de dix ans. De 1996 à 2006, tout ce qu’il touche se transforme en or. Il  remporte notamment trois titres de champion d'Angleterre, dont un à l'issue d'une saison sans défaite, et sept victoires en FA Cup. Arsenal a également participé, pendant vingt années consécutives, à la Ligue des champions, la reine des compétitions européennes, atteignant la finale en 2006, perdue contre Barcelone. Le club a également atteint une finale la Coupe de l'UEFA (l’ancêtre de l’Europa League) en 2000, également perdue contre le club turc de Galatasaray.

Durant cette ère, Arsenal parlait français avec les Nicolas Anelka, Thierry Henry, Patrick Vieira, Sylvain Wiltord et autres Robert Pirès, tous passés par Highbury.

La malédiction de l’Emirates Stadium
Mais au-delà de sa patte purement technique, Wenger a énormément contribué à la construction du nouveau stade des Gunners: l’Emirates Stadium. Lorsque les autres écuries de Premier League, tels Manchester United, Chelsea et Liverpool, renforçaient leurs effectifs avec de grands joueurs à coups de centaines de millions de Livres, Wenger, lui, misait sur les jeunes et quelques recrues à moindre coût.

Ce que le Français ignorait, c’est que ce stade, pour lequel il a tant sacrifié, allait être le tombeau de sa carrière à Arsenal. Ses frais de construction rognent sur le budget transferts et pèsent sur les choix en matière de vente de joueurs, Nasri, Fabregas, Van Persie et autres Sanchez, ont tous quitté le club qui peinait à attirer des stars, faute d'ambition.

Persona non grata
Résultat: les Gunners ne se sont pas qualifiés pour Ligue des Champions cette saison, une première depuis 20 ans. Une absence qui a remis en cause sa légitimité à la tête du club.
Arsenal reste néanmoins en course en Europa League, où il est opposé en demi-finale à l'Atlético Madrid. Une échéance que Wenger espère victorieuse: “J’exhorte les fans à soutenir l'équipe pour finir en beauté”, a déclaré ce matin Wenger sur le site officiel d’Arsenal.

Sixièmes de Premier League et distancés dans la course aux places qualificatives pour la C1 en championnat, les coéquipiers de Mesut Özil ne peuvent espérer une place au soleil que s’ils remportent la C3. Dans le cas contraire, la saison prochaine, ils se retrouveront tous seuls… dans le noir.

Par Mohamed Yassir
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