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Décès du père de «Petchou» dans l'anonymat le plus total

Mustapha Choukri alias Pitchou, ex joueur du Raja et du Wydad. © Copyright : DR
Kiosque360. Le mardi 21 février, la dépouille d’Omar Choukri, père de «Pitchou», l’une des légendes du football marocain, a été inhumée à Casablanca. Son enterrement fut ignoré par les responsables du Raja, un club dont il a été, pourtant, l’un des fondateurs.
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Omar Choukri est décédé cette semaine à l’âge de 92 ans des suites d’une longue maladie. Pourtant, lors de son enterrement à Casablanca, aucun responsable ou supporters du club du Raja, dont il a été l’un des fondateurs, ne s’est manifesté, informe le quotidien Al Akhbar dans son édition du 24 février.

Le défunt était le père de Mustapha Choukri alias «Pitchou», un des joueurs les plus élégants et parmi les plus talentueux du football marocain. Al Akhbar rapporte que durant sa maladie, seuls quelques anciens joueurs du Raja lui avaient rendu visite, à l’instar d’Abdelmjid Dolmy et El Omar, alias «P’tit Omar».

Al Akhbar est revenu sur la vie d’Omar Choukri, dédiée totalement au club du Raja. On y apprend que cet ancien cadre de la Royal Air Maroc faisait jouer ses relations pour drainer les meilleures compétences au Raja. Le quotidien informe également que le défunt s’occupait de la formation des joueurs dans le quartier Derb Sultan et son stade «Chili» qui a vu éclore plusieurs talents, dont le fils, «Pitchou». Ce dernier, repéré par son propre père, est mis à la disposition du père Jégo, avec qui Omar Choukri a fondé le club du Raja.

Quelques années après, Pitchou devient une des légendes du Raja et du football marocain en général, grâce à son style unique et sa classe légendaire sur la pelouse. Après le Raja avec qui il remporte un seul titre, «Pitchou» rejoint le WAC et remporte deux titres de champion en 1977 et 1978, et une Coupe du trône en 1978. Mais sa vie bascule en 1979 quand il s’envole en Arabie Saoudite pour entamer une carrière de joueur professionnel dans le club d’Al Wahda. Le 22 janvier 1980, Mustapha Choukri décède dans des circonstances troubles dont le secret n’a jamais été élucidé.

Par Ismail El Fassi
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