Dopage: l’athlétisme marocain à nouveau éclaboussé

Pour la FRMA, ce sera la tolérance zéro à l’égard du dopage qui sévit dans le milieu de l’athlétisme marocain depuis quelques années, révèle le quotidien Assabah. Dans son édition du 2 décembre, le quotidien rapporte que le conseil disciplinaire de la FRMA a suspendu trois athlètes convaincus de dopage en attendant de statuer sur le cas d’un quatrième. 

Selon Assabah, il s’agit de Naima El Ayadi du club d’Annajah sportif de Sidi Kacem. L’athlète a été suspendue en mai dernier pour une période de six mois de toutes les compétitions nationales et internationales. Une sanction qui arrive à expiration fin décembre.

De son côté, le coureur Mohamed Boufdil, du club soussi de l’Olympic Dcheira, a été suspendu pour une période de deux ans à cause de son refus d’obtempérer aux contrôles prévus par l’Agence mondiale antidopage.

La commission disciplinaire de la FRMA a prononcé la même sanction à l’encontre de Othman Al Koumri, interdit des pistes d’athlétisme jusqu’à juin 2018.

Plus grave, le quotidien Assabah rapporte que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a demandé officiellement à la FRMA de réexaminer le cas de l’athlète Abdellah Taghraft et de prononcer des sanctions à son encontre en raison de la non-conformité entre les résultats de ses analyses et les données de son passeport biologique. Or l’IAAF demande l’analyse des données de l’athlète datant de la période qui court de 2009 à 2011, et pendant laquelle l’athlète a été contrôlé positif et purgé une peine de suspension de deux ans, prononcée en 2012. Revenu au circuit à partir de 2014, Abdellah Taghraft va devoir se défendre devant la FRMA pour éviter une suspension qui peut aller jusqu'à 8 ans, pour récidive.

Ces mesures interviennent après que le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Sebastian Coe, a cité, lors d’une réunion tenue en mars dernier, le Maroc comme l’un des pays dont le programme antidopage est jugé insuffisant.