Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par l’interpellation de plusieurs sportifs et membres des délégations des pays participants, pour des motifs aussi divers que parfois anodins à première vue.
Si des affaires présumées de harcèlement sexuel, dont l’une a empêché le boxeur marocain H. Saada de participer aux JO de Rio, ont été utilisées par le Brésil pour soigner son image «puritaine», une affaire de corruption a été également surmédiatisée du fait de la carrure de l’homme qui y est impliqué.
Il s’agit de l’arrestation, mercredi dernier, de l’Irlandais Patrick Hickey, membre du Comité international olympique et président des Comités olympiques européens, écroué dans une prison de haute sécurité à Rio pour revente de 781 billets de son quota de billets (1000) gracieusement offerts par le CIO.
Ce haut responsable du CIO, à la santé fragile, et qui a démissionné provisoirement de toutes ses responsabilités au CIO, sera entendu mardi par le juge.
En attendant, il a déjà reçu ce dimanche le soutien de ses pairs et de Thomas Bach, président du CIO, qui a affirmé lors de la réunion de clôture du CIO tenue à Rio ce 21 août, que Patrick Hickey est présumé innocent.