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Botola D1: l’arbitrage attise la colère des clubs

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Kiosque360. Des erreurs à répétition, des décisions à l’emporte-pièce, l’arbitrage de la Botola Pro attise la frustration et la colère des entraîneurs et des joueurs. Plusieurs clubs comptent saisir la FRMF pour faire entendre leur voix.
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Trop, c’est trop ! C’est ce que semblent dire à l’unanimité les entraîneurs des clubs qui dressent un portrait sombre des erreurs d’arbitrage émaillant chaque semaine les rencontres de la Botola Pro.

«Nous étions sur le point de remporter le match avant que l’arbitre ne siffle un penalty en faveur du Raja. Je laisse à la presse sportive le soin de juger de la justesse de cette décision», s’est insurgé le coach de la Renaissance sportive de Berkane, Rachid Taoussi, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du 14 décembre. Taoussi est allé jusqu'à exprimer ses doutes sur les erreurs portant particulièrement sur l’octroi des penaltys et demande la tenue d’une conférence de presse autour de la question.

Même scénario lors du derby du nord (1-0) qui a opposé le MAT à l’Ittihad de Tanger (IRT) dont les joueurs ont exprimé leur colère suite à un pénalty accordé à Tétouan, qu’ils jugent imaginaire. Ces derniers, frustrés par la décision de l’arbitre,  ont mis du retard avant de regagner la pelouse pour disputer la seconde phase. En réaction, informe Al Massae, le président de l’IRT, Abdelhamid Aberchane, va rencontrer cette semaine le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, pour lui signifier son mécontentement quant aux erreurs d’arbitrage qui se succèdent.

Lors de la rencontre qui a opposé le leader de la Botola, le WAC, au Hassania d’Agadir (HUSA), l'arbitre Samir El Guezzaz a accordé un penalty au WAC à la 82e minute. Une sanction largement contestée puisque le joueur Wydadi a été fauché à l'extérieur de la surface de réparation. Dès la fin de la rencontre qui s’est soldé par un but partout, les réseaux sociaux se sont enflammés avec une avalanche de commentaires acerbes envers les arbitres. De quoi alimenter un climat de suspicion générale et discréditer la Botola.

Par Ismail El Fassi
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