Les deux anciens dirigeants de la CAF sont poursuivis pour violation des règles anti-monopole égyptiennes.
Les autorités égyptiennes reprochent à Hayatou et el-Amrani d’avoir enfreint les règles locales de la concurrence lorsqu’ils ont co-signé un gros contrat médias-marketing avec la société française Lagardère Sports. Le contrat en question porte sur la cession de la gestion des droits médias et marketing du football africain, pour la période 2017-2018.
L’Autorité égyptienne de la concurrence a intenté une action en justice pour violation du règlement anti-monopole local après que Lagardère ait décroché le contrat alors que la société Egyptian Présentation Sports affirme avoir offert 200 millions de dollars de plus que l’offre de 1 milliard de dollars du français. Partant, les deux anciens dirigeants de la CAF sont soupçonnés par les autorités égyptiennes d’avoir «enfreint la loi égyptienne de la concurrence» et ce en «abusant de leur position dominante sur le marché égyptien».
Il faut noter que l’Egypte, où siège la CAF, a fortement contribué à la chute d’Issa Hayatou en soutenant l’actuel président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad qui avait proposé de revoir tous les contrats signés pendant l’ère Hayatou. L’actuel président de la CAF a dernièrement affirmé que le contrat en question faisait l’objet d’une renégociation avec Lagardère Sports.