Interview. Amine Oudrhiri: "participer aux victoires de mon pays est un rêve ultime"

Le360 Sport: Qui est Amine Oudrhiri?
Amine Oudrhiri: J’ai commencé le foot à 6 ans. J'ai fait mes premières classes au PSG, après j’ai rejoint le centre de formation de Valenciennes, ensuite j’ai signé au Red Star. De là j'ai eu beaucoup de propositions et j'ai choisi Nantes, où j’ai eu une expérience que je qualifierais de difficile. J’ai donc décidé de partir au Portugal en D2 à la recherche d’un nouveau défi. Je me suis rapidement adapté et très vite senti chez moi. Les supporters et les dirigeants m’ont réservé un super accueil. J'ai gagné ma place de titulaire et retrouvé mon meilleur niveau de jeu ce qui m’a ouvert les portes pour signer dans le plus grand club de l’Algarve, le Sporting Club de Farense. J'ai eu la chance d'avoir été précédé dans le club par deux grands joueurs marocains Hassan Nader et Redouane Hajry. Ils ont laissé une belle empreinte qui m’a beaucoup servi.

Comment se passe votre saison?
Mon année au SC de Farense se passe très bien, le coach et les dirigeants me font confiance et j’arrive à avoir beaucoup de temps de jeu (20 matchs titulaires). Cette saison sera réussie dès qu’on assurera le maintien et sera merveilleuse si je suis appelé en équipe nationale.

Comment avez-vous concilié les études et le foot?
Après mon bac S, J’ai intégré une école d’ingénieur, mais l’amour pour le foot a pris le dessus et j’ai finalement choisi de m’y consacrer pleinement.

Est-ce que vous aspirez à jouer en équipe nationale?
Porter un jour le maillot de l’équipe nationale du Maroc et participer aux victoires de mon pays est un rêve ultime. Si on m’accorde un jour cet honneur, il s'agirait de l'expérience la plus extraordinaire et la plus significative pour moi.
L’équipe nationale a toujours été présente dans notre quotidien grâce à nos parents et lors des grands événements internationaux. Cela a bien nourri nos rêves de jeunes footballeurs et notre attachement pour ce maillot si cher.

Est-ce que vous avez été approchés par le Maroc?
Je n’ai pas eu de contact direct avec les dirigeants, c’est quelque chose que j’espère très fortement. Je travaille dur et je performe tous les week-ends avec mon club en espérant attirer l’attention du sélectionneur et du staff de l’équipe nationale.

Est-ce que vous suivez la Botola?
C’est un peu difficile de suivre les matchs de la Botola Pro Inwi vu les cadences de nos matchs mais à chaque fois que j’en ai l’occasion, je regarde avec plaisir quelques grandes affiches comme le derby Raja Vs Wydad ou le Clasico contre l’AS FAR. Cette saison à l’occasion d’une visite chez mes parents, j’ai regardé un match du MAS, l’équipe préférée de mon père.

Est-ce que vous comptez jouer dans un club marocain?
Je sais que la Botola est le championnat le plus relevé d’Afrique avec de grands clubs et de grands matchs. Si à l’avenir on me fait une proposition, j’y serais attentif.