Trois jours après l’AG houleuse du Raja, le portail du club a publié un rapport sur le déroulé de l’événement. Mais la publication a fait l’impasse sur les causes de l’annulation de l’AG extraordinaire, ainsi que la polémique qui a accompagné le vote du rapport financier, indique Al Massae du 17 janvier, qui livre une autre version des faits.
Le quotidien est revenu sur le départ précipité de Said Hasbane de la salle après une altercation avec l’ancien président Mohamed Boudrika. L’autre raison de l’échec de l’AG extraordinaire consiste dans l’impossibilité du candidat Ali Hamdi de rendre à Hasbane les chèques de garantie octroyés aux joueurs. Une pratique illégale que Hamdi a condamnée en appelant le procureur du roi à entamer des poursuites contre Hasbane. Avec le retrait de Jamaleddine El Khalfaoui avant le début des travaux et l’effacement de Youssef Bouabid, qui s’est contenté du rôle d’observateur, Hasbane avait les coudées franches pour finir l’AG.
Au moment du vote du rapport financier, seuls 20 adhérents ont exprimé leur opposition et 7 qui se sont abstenus. Mais le suspense était à son comble quand les adhérents, qui étaient en faveur du rapport, devaient s’avancer vers l’estrade et exprimer clairement leur vote.
Hasbane criait au scandale et à la tentative d’intimidation des adhérents qui lui étaient acquis. Après un long moment de tractations, Hasbane clôture l’AG et force la validation du rapport financier. Pourtant, rapporte Al Massae, le vote des adhérents contre le rapport n’a pas été comptabilisé, puisque plusieurs parmi eux ont quitté les lieux dépités par la tournure des événements.