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Mercato: la FIFA met à nu l’inefficacité de la Direction de contrôle de gestion des clubs

Le siège du Tribunal arbitral du sport à Lausanne en Suisse. © Copyright : DR
Kiosque360. Le Raja, récent vainqueur de la Coupe de la CAF a été sanctionné d’une interdiction de recrutement par la FIFA jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui braque les lumières sur le laxisme de la Direction de contrôle de gestion des clubs.
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Plusieurs clubs de la Botola Pro 1 ont écopé d’une interdiction de recrutement de la part de la FIFA, qui a mis à nu les déséquilibres financiers des formations marocaines. A commencer par le Raja qui croule sous les dettes en raison des multiples litiges qu’il traîne, rapporte le quotidien Assabah ce vendredi 23 juillet.

Au total, le Raja devra débourser la somme de 1,3 million d’euros pour mettre fin aux litiges et ses obligations envers d’anciens joueurs et entraîneurs. Cependant, le Raja a évité le pire, puisque la FIFA s’est contentée de l’interdire de recrutement jusqu’à nouvel ordre, sans prendre en considération le fait que le club a engagé des joueurs en l’absence de garanties financières suffisantes.

Le président du club, Rachid Andaloussi, a de son côté révélé le niveau d’endettement abyssal qui se situe à 180 MDH. Au regard de cette situation certains observateurs ont demandé l’obligation d’instauration de la comptabilité des clubs pour permettre aux joueurs et aux entraîneurs d’avoir une idée avant de s’engager avec un club.

La décision de la FIFA est également un aveu d’échec de la Direction de contrôle de gestion des clubs qui a été instaurée avec l’arrivée de Fouzi Lekjaa à la tête de la FRMF il y a 7 ans.

En vertu des statuts de la fédération, ladite direction est chargée de contrôler le respect par les clubs des équilibres financiers et même de reléguer les clubs qui ne s’y conforment pas vers une division inférieure ou leur soustraire des points. 

Or, ladite direction a fait montre de laxisme envers la gestion approximative des clubs et les capacités managériales des présidents. Elle a également fait l’impasse sur les clubs qui signent des contrats avec des joueurs sans avoir les ressources financières ou en traînant des dettes, sans les signaler à la direction des impôts.

Pourtant les responsables de ladite direction dont certains membres touchent des salaires de 50.000 DH, se sont contentés d’informer les clubs concernés des risques de non conformités des contrats signés avec les joueurs ou les entraîneurs. Résultat : la majorité des clubs frôlent la faillite. 

Par Ismail El Fassi
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