Mondial 2026: c’est la panique du côté nord-américain

Le président de la candidature nord-américaine, Sunil Gulati, a quitté son poste laissant le dossier du rival du Maroc sans pilote, et cela à 100 jours de la désignation du pays organisateur du mondial 2026, indique Assabah du 9 février.

Ce nouveau coup de tonnerre a poussé les responsables du Mexique-Etats-Unis-Canada à tenir une réunion d’urgence pour restructurer l’organigramme du United Bid 2026, le bloc réunissant les trois pays, dans le but de sauver ce qui peut l’être encore et contrer la candidature du Maroc qui se fait de plus en plus menaçante.

Cependant, cette décision est considérée par certains médias comme un remaniement visant à modifier les tactiques de la campagne du trio nord-américain. Ainsi, Steven Reed du Canada Soccer, Decio de Maria de la Fédération mexicaine de football et Carlos Cordeiro de la Fédération américaine de football ont été élevés à poste coprésidents du United Council Committee.

Une tactique qui vise à changer la perception des pays votants à cette candidature qui, bien que composée de trois pays, était considérée comme dirigée par les États-Unis. Alors que les médias sont les nerfs de la guerre dans cette campagne de lobbying pour remporter cette candidature, Assabah indique que la presse américaine ne sera pas d’une grande aide pour son pays.

Et pour cause, la relation tumultueuse qu’entretient le pensionnaire de la Maison Blanche avec les médias complique la tâche du comité d’organisation. Sur le plan de la politique étrangère, la presse américaine ne cesse de critiquer les décisions de Donald Trump qui envisage la construction d’un mur de séparation avec le Mexique, sans oublier plusieurs décisions économiques entravant la libre circulation des biens et des personnes.