Mbagnick Ndiaye, ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, s’est retrouvé seul candidat à sa succession pour le poste du président de la confédération africaine d'escrime (CAE) suite au désistement de l’Algérien Raouf Salim Bernaoui. Il s'est donc investi une nouvelle fois d'un mandat de quatre ans à la tête de l’escrime africain.
Mais d'après le quotidien sénégalais "Le Populaire", la réélection de Ndiaye a été décriée par le Maroc qui a soutenu le candidat algérien Raouf Bernaoui, au détriment du Sénégalais, brisant ainsi les accords et les conventions qui lient les deux pays.
Cette attitude du Maroc n'a pas plu à Oumar Maïga, le directeur de campagne de Mbagnick Ndiaye, qui a déclaré: "Il y a des accords et des conventions qui lient les deux pays. En sport, il est convenu que quand il y a un candidat d'un pays pour un poste dans les instances internationales, l'autre Etat doit le soutenir, ce qui n'a pas été le cas pour le renouvellement des instances de l'escrime".