Le Raja n’est plus dans le collimateur de la FRMF

Le dossier du Raja de Casablanca n’avance plus du côté de la FRMF. Selon le quotidien Assabah daté du 29 mars, le Comité directeur de la FRMF n’a pas étudié l’affaire du club lors de sa dernière réunion organisée ce mardi. Pour le journal, ceci prouve que l’instance footballistique est incapable de prendre une décision et trouver une issue pour cette affaire.

Plusieurs éléments expliquent ce blocage. D’un côté, aucune loi ne permet à la FRMF d’imposer une quelconque décision. Ni le règlement de la Fédération, ni celui de la Ligue nationale de football professionnel n’ont prévu ce type de situation. Pour Assabah, si la plus haute instance footballistique du pays a montré son intérêt à ce dossier, c’est pour une raison assez particulière. La FRMF voulait éviter que le public du club gâche l’organisation du CHAN. D’autant plus que les Rajaouis commençaient à penser que la Fédération soutenait Said Hasbane, au détriment de Mohamed Boudrika, l’ancien patron des verts.

Par ailleurs, le président actuel du Raja de Casablanca connaît parfaitement les failles du règlement intérieur du club et principalement par rapport au système d’adhésion.

Pour rappel, la FRMF avait demandé au club de réorganiser une Assemblée générale extraordinaire. Finalement, Said Hasbane devrait rester même s’il est désavoué par le public et une partie des adhérents, en plus de son incapacité à sortir le club de la mauvaise situation financière dans laquelle il est depuis plusieurs mois. Le nom de Mohamed Aouzal a été cité à un moment pour prendre les rênes d’une commission composée des anciens présidents du club qui aurait pour mission la gestion du club jusqu’à la prochaine AGO.

Pour nos confrères d’Assabah, l’intervention de la FRMF dans le dossier du Raja pourrait poser plusieurs interrogations. D’autant plus qu’au sein même de la Fédération, selon Assabah, plusieurs composantes n’ont pas tenu leurs assemblées et sont en dehors de la loi actuellement.