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L’enfer du décor. Il faut sauver le Raja de ses hommes!

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Avec le Raja de Hasbane, on ne s’ennuie pas. Il y a toujours de la matière pour les médias. Pas un jour ne passe sans que les Verts ne fassent parler d’eux. Hélas ! toujours en mal.
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«En bien ou en mal, pourvu qu’on parle moi.» Le président du Raja de Casablanca, Said Hasbane, a, semble-t-il, fait siens ses propos de Juan Péron. Mais c’est surtout en mal que le patron des Verts a choisi de faire parler de lui. En effet, pas un jour ne passe sans que les médias ne rendent compte des heurts et malheurs du Raja.

Cela fait de la peine que d’assister, impuissant, à la déconfiture d’un club considéré comme une locomotive du football national et de le voir se débattre dans d’interminables problèmes. Et surtout vivotant dans la dèche, avec des joueurs et des employés qui se lamentent sur leur sort et leurs conditions matérielles déplorables.

Passée l’euphorie de l’élection, Hasbane fait face à la dure réalité. Cela renseigne sur le fait que l’homme n’avait pas su mesurer les difficultés de sa tâche. Preuve en est, ses promesses mirifiques sont restées lettre morte.

Le Raja ne mérite pas un tel sort. Il va sans dire que le football national ne peut qu’être affaibli avec un Raja faible.

Il fut un moment où le Raja donnait l’exemple d’une gestion réfléchie, d’une grande stabilité. Cela relève désormais du passé. Avec l’arrivée de Mohamed Boudrika, on est revenu à l’ère du président «Moul Chokkara» qu’on croyait, qu’on espérait révolue.

Boudrika est parti, laissant un club démuni, en proie au doute. Son credo était : « Après moi le déluge » ! Sans doute, aujourd’hui, dans son confort douillet, se délecte-t-il des maux de son club. Une revanche pour celui qui a été éjecté sans ménagement et qui veut revenir par la fenêtre.

Lors de son élection à la tête du Raja, Said Hasbane a dit : « Le Raja est en faillite, l’Etat doit intervenir pour sauver le club ».

On sait que l’interventionnisme est banni en sport, et la FIFA sanctionne l’immixtion de l’Etat et des pouvoirs publics dans la gestion du foot. Mais dans le cas du Raja, il ne sera que salutaire. Aussi bien pour le club que pour le football national. Tant les maux des Verts ne sont pas uniquement d’ordre financiers.

Par Abdelkader El-Aine
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