La crise bat son plein au Raja. Si les résultats satisfaisants lors de la Botola cette saison (3e, 29pts) empêchent l'écroulement total du club, les joueurs semblent déterminés à forcer la main à leurs dirigeants. Ce mardi matin, les cadres de l'équipe, suivis par le reste des joueurs, ont refusé de prendre part aux entraînements prévus par M'hamed Fakhir, pour la 5e fois en moins de 2 semaines ... Une première dans l'histoire du football national.
Le coach des Verts, souvent compréhensif à l'égard de ses poulains, a cette fois-ci été surpris par cette décision, surtout que les joueurs reviennent d'une victoire face au KAC à Kenitra (0-2), enregistrée samedi dernier.
Il est vrai que plusieurs questions se posent autour de cette énième grève des joueurs du Raja. Ces derniers ont forcément perçu leurs salaires, car arrivé à 3 mois de retard de paiement, le joueur deviendrait libre et serait en droit de s'engager ailleurs.
Une source proche du club a confié à le360sport que la raison pour laquelle les joueurs font grève n'est autre que leurs primes de signatures et autres primes de matchs impayées.
Les détails confiés à le360sport par la même source expliquent, qu'en décembre 2016, les joueurs devaient toucher la première tranche de leurs primes de signature. Mais les salaires sont à jour, exception faite pour les mois de décembre et janvier, dont les virements ont été effectués, lundi 6 février, via la FRMF.
Contactés pour en savoir plus sur les raisons de leur mouvement, les joueurs refusent de communiquer. Par ailleurs, le bureau dirigeant du Raja, avec à sa tête Said Hasbane, doit trouver un terrain d'entente avec les grévistes pour espérer poursuivre les bons résultats que l'équipe est en train d'engranger. Tout faux pas au niveau de la Botola risque d'être fatal pour les dirigeants actuels.