Quand un joueur marque une Panenka en toute fin de match décisif, c'est qu'il est sur le départ, ou sinon, il fait partie de cette catégorie de joueurs fous, capables de tout. Dans tous les cas, Mohamed Fouzir a marqué son penalty, pour valider le ticket de qualification du FUS aux quarts de finale de la compétition (2-1).
Mais c’est un FUS à deux visages auquel on a eu droit face à Rivers United. Alors que la victoire était impérative en attente du cadeau tunisien, le Fath était très timide en première mi-temps. À la pause, le discours du coach a fait son effet. Sachant que de l’autre côté le CA écrasait Kampala 3-0 à la mi-temps, pour la seconde période, les joueurs de la capitale savaient ce qu’ils avaient à faire… renverser la situation.
C’est donc très tôt et surtout très haut que le FUS a pressé, en faisant trembler l’adversaire. Rivers United a perdu tous ses moyens, sauf son gardien qui a sorti le match de sa vie. Une égalisation poussive, a été suivie d’une défense nigériane très basse. Chose qui a fortement compliqué la tâche des joueurs du Fath, qui y ont cru jusqu’au bout.
Une main anodine est sifflée, le joueur nigérian se tenait la tête entre deux mains, le temps de donner à Fouzir l’idée de placer une Panenka. Il a osé, il nous a fait trembler, mais c’était un coup de génie par le joueur le plus convoité de l’effectif fussiste. Est-ce que c’était le cadeau d’adieu? Peu importe, c’est surtout le but le plus important de la saison du FUS, qui l'envoie vers les quarts de finale de la compétition.