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Hors jeu. Zaki l’Algérien

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Badou Zaki fut un grand gardien de but. Il est devenu un entraîneur qui a connu des réussites comme il a subi des échecs. Il a une bonne intelligence de jeu mais il manque d’intelligence devant le jeu subtil des Algériens.
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Depuis qu’il a rejoint l’Algérie pour entraîner le club de CR Belouizdad, Badou Zaki est devenu prolifique comme jamais. Il a versé dans une longue série de déclarations à la presse. Il fut invité, à maintes reprises, sur les plateaux de télévisions algériennes et il n’a jamais cessé d’accorder des entretiens à différents médias. Pourtant l’ex-sélectionneur marocain, s’est gardé de piper mot depuis qu’il a été limogé  par la FRMF.

Mais alors qu’est ce qui fait délier la langue d’un homme qui a gardé un silence assourdissant depuis une année? Il est vrai que depuis les années cinquante quand Abdelkader Lokhmiri avait entraîné Tlemcen, aucun autre technicien marocain n’a exercé en Algérie. On peut comprendre que les journalistes lui courent après pour cette raison. Voire, Badou Zaki, est reçu à chacun de ses déplacements avec des fleurs et des présents par les dirigeants des clubs.

C’est vraiment très gentil de la part de nos amis algériens qui nous aiment bien quand ils trouvent des armes pour nous attaquer: diplomatie, armes, rebelles, opposants et médias. Le technicien marocain est un très bon client pour eux dans la mesure où il a quitté le Maroc en colère après son limogeage.

Si Badou Zaki est un patriote qui a rendu beaucoup de services à son pays, il n’en demeure pas moins qu’il a suivi, les yeux fermés, des journalistes algériens malintentionnés. Lors de sa première sortie médiatique sur un plateau de télévision, on l’a poussé à l’erreur. Au lieu de le questionner sur son nouveau club, le CR Belouizdad, on lui a tendu la perche pour tirer sur les dirigeants du football marocain. Il a même poussé l’effronterie jusqu’à critiquer les choix d’Hervé Renard, ce qui lui valu une sevère réaction de l’Amicale des entraîneurs marocains.

L’ex-sélectionneur était tellement enivré par les solllicitations de la presse algérienne qu’il a commencé à délirer. il a tout simplement déclaré sur un plateau de télévision que si le Maroc a perdu lors de la finale de la CAN en 2004, c’est par la faute du public marocain qui a déconcentré les joueurs. Le comble de la stupidité qui réjouit la presse algérienne, avide de tout ce qui va à l’encontre du Maroc. l’Intelligence subtile des journalistes algériens a eu raison de l’inintelligence téléguidée de ce bougre de Zaki.

Par Hassan Benadad
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