“Kolossale” sortie allemande!

L’Allemagne quitte bel et bien le Mondial 2018 dès le premier tour. C’est une première dans l’histoire du football allemand depuis 1938.

Championne en titre, elle a fini dernière du groupe F. Ses terribles défaites contre el Tri mexicain (1-0) et face à la Corée du Sud (2-0), auront entraîné son élimination malgré sa victoire in-extremis face à la Suède (2-1). Également éliminés, les Sud-coréens sortent par la très grande porte contrairement à leurs adversaires du jour.

La malédiction du champion
La malédiction du champion en titre continue de frapper. Après la France en 2002, l’Italie en 2010 et l’Espagne en 2014, c’est au tour des Allemands d’en subir la loi. Ce n’est plus de la superstition.

L’Allemagne était pourtant la grande favorite du match cet après-midi. La Mannschaft a remporté ses 5 rencontres contre une sélection asiatique lors des précédentes éditions de la Coupe du Monde. Elle a marqué 19 buts et  gardé sa cage inviolée lors des 3 dernières.

Aujourd’hui, elle a perdu son match de manière catastrophique (2 buts encaissés dans les dernières minutes) malgré une immense domination (69% de possession, 11 tirs dont 6 cadrés), et a surtout vu tous ses rêves s’envoler.

Lors de ses trois matchs de la Coupe du Monde russe, l'Allemagne n'a jamais été devant au score à la mi-temps. C’est une première pour elle depuis l’édition de 1986 et c’est surtout un symbole de la méforme des champions en titre.

L'équipe de Joachim Löw aura finalement marqué un seul et unique but en trois matchs. Elle peut se mordre les doigts vu qu’elle avait son destin en mains et qu’une simple victoire suffisait pour aller en huitièmes de finale. Mais quand un collectif démontre autant de limites dans la construction du jeu, se contente de passes latérales, il en paye les conséquences quand l'adversaire est valeureux. Le jeu allemand est beaucoup trop stéréotypé, ses joueurs ne prennent plus de risques, et la Mannshaft est devenue fragile sur coups de pieds arrêtés. Une catastrophe.

La transition entre l’époque glorieuse des Bastian Schweinsteiger, Philipp Lahm et autres Miroslav Klose et celle toute fraîche des Timo Werner, Joshua Kimmich et Leon Goretzka se fait lentement et non sans dégâts. Les cadres comme Ozil et Hummels notamment ont failli dans leur mission. Le haut niveau ne pardonne pas. La défaite d’aujourd’hui résume à elle seule le fiasco allemand.