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Botola

Dima Khadra!

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Même les Wydadis le savent: cette année, la Botola ne pouvait être que rajaouie.
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Le Raja est un beau champion du Maroc. Nous l’avons dit et répété depuis des semaines: s’il y a une équipe au-dessus des autres en ce moment, c’est bien le Raja. Même si le final a été plus compliqué que prévu. Comme face à Berkane, les Verts ont joué à se faire peur devant l’AS FAR, en étant menés au score à la mi-temps et en faisant montre d’une trop grande fébrilité à mesure que ce titre tant attendu s’approchait…

Mais les dieux du football ont fini, au bout d’un suspense incroyable, par respecter la logique sportive. Oui, le meilleur club de la saison a triomphé. Et il n’y rien à redire.

Le secret du Raja, c’est sa stabilité technique. Au moment où le Wydad, pourtant champion en titre et champion d’automne, a trouvé le moyen de changer plusieurs fois d’entraineur en cours de saison, et de chambouler continuellement son effectif, les Verts ont maintenu Jamal Sellami en poste. Ils ont eu mille fois raison. Malgré son naturel prudent et défensif, l’ancien coach d’El Jadida et du FUS a fait preuve d’un management remarquable.

Depuis le déconfinement, le Raja a accumulé les matchs à un rythme effréné (une moyenne d’un match tous les trois ou quatre jours). Cela ne s’est pratiquement jamais senti, hormis les dernières rencontres du sprint final.

Un tel exploit n’est pas le fruit du hasard, mais d’une préparation physique et d’une réflexion technique. Le coach a instauré une «rotation» quasi parfaite qui a permis à un groupe très large (plus de 20 joueurs utilisés) d’obtenir du temps de jeu et de maintenir une certaine fraicheur physique, tout en restant impliqués à 100%.

Groupe concerné, joueurs motivés, et banc uni (la relation très forte entre Sellami et son adjoint Safri): voila les clés du succès. On peut aussi penser que l’absence du public a paradoxalement servi le Raja, puisque les joueurs, dont beaucoup sont jeunes et manquent d’expérience, ont évolué en étant soumis à un niveau de pression «supportable», sans commune mesure le stress des gradins remplis, surchauffés et sifflant la moindre mauvaise passe.

Bravo donc à toutes les composantes de ce club qui a su, pour une fois, se montrer patient. Mais attention : le plus dur va peut-être commencer. Ce sacre en appelle un autre: la Champion’s League africaine, le titre le plus convoité et le plus cher pour tous les clubs du Continent noir.

Le dernier sacre africain du Raja remonte à 1999, une éternité. Depuis, c’est le vide, en dehors d’une finale perdue en 2002 contre le Zamalek… que le Raja retrouve dimanche prochain en demi-finale aller de la présente édition de la Champion’s League.

Bon vent les Verts et remettez-nous ça s’il vous plait!

Par Footix marocain
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