Après la Botola pro, c’est au tour du futsal de monter qu’il est également touché par un «fassad» pandémique. Dans son édition du 23 mai, le chroniqueur du quotidien Al Akhbar narre l’histoire extraordinaire du match qui a opposé l’Ittihad Tata au Tamdid Agadir, deux clubs de la quatrième division de futsal, et qui s’est soldé par le score de 23-1 !
Un trucage grossier, selon l’auteur, qui a laissé les Gadiris sous le choc. L’enjeu ? Une remontée en troisième division du club de Tata. Scandalisée par ce match gag, l’équipe d’Amal Tiznit, qui a pâti de ce résultat, a demandé une enquête au président de la Ligue du Souss.
Selon le chroniqueur d’Al Akhbar, la ligue régionale, qui a constitué une commission, a promis de faire la lumière sur cette affaire sulfureuse et de surveiller le reste des matchs «à risque». Bref, circulez, il n’y a rien à voir.
Dans la Botola Pro, les choses ne semblent pas aller mieux. Selon le même chroniqueur, le Kawkab qui a souffert d’une stérilité offensive pendant tout le championnat, s’est transformé en une machine à marquer jusqu’à quatre buts en un seul match pour éviter la relégation. De quoi douter sur ces performances de fin de saison et redonner du crédit aux déclarations de Abderrazak Khaïri, l’entraîneur de la Jeunesse sportive de Kasbat Tadla (JSKT), qui a éclaboussé la Botola en émettant des doutes sur la probité du résultat de l’Ittihad de Tanger-Kawkab de Marrakech, remporté par les Marrakchis. Des propos qui vont lui valoir un an de suspension, une sanction décidée par la commission d’éthique de la Fédération, très gênée par ces déclarations qui écornent l’image du football marocain. Enfin, Al Akhbar prône une rupture avec la langue de bois et les communiqués vides de sens pour s’attaquer de front à cette maladie du football marocain.