«J’ai appris mon limogeage à travers mon adjoint Talal El Karkouri après publication de l’information sur le site web du club. Par la suite, j’ai reçu un appel des conseillers de Boudrika qui me l’ont confirmée.» Ruud Krol qui s’exprime ainsi n’a, semble-t-il pas, digéré son limogeage.
Pourtant, c’était dans l’air du temps. Les mauvais résultats s’accumulaient au point de mettre les responsables, le président Mohamed Boudrika en tête, dans l’embarras à cause notamment de l’ire des supporters rajaouis. Krol a saisi le message. Il déclare : «C’est le public qui est derrière toutes les décisions prises par les responsables».
Pour autant, le technicien néérlandais semble résigné. Il dit vouloir tout simplement percevoir ses émoluments. Et c’est là qu’il hausse le ton : «. Mon contrat court toujours, et je ne quitterai pas Casablanca tant que je n’ai pas perçu mon argent».
S’achemine-t-on vers un bras de fer entre Ruud Krol et les dirigeants du Raja ? Contacté par Le360, Mohamed Naciri, porte-parole du club, répond par la négative. «Le Raja règlera jusqu’au dernier centime l’ancien entraîneur», nous a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Il s’agit tout simplement d’une question administrative liée au transfert d’argent. Cela prend naturellement du temps».
Pour rappel, Ruud Krol a été remercié mercredi 4 novembre après la défaite du Raja en demi-finale retour de la Coupe du trône face au FUS de Rabat (0-2).