WAC: l'embarrassant héritage de l'ex-président Akram

L’embarrassant héritage de l'ancien président du WAC, Abdelilah Akram, pèse toujours sur le club rouge et blanc. Si le cabinet actuel, à son avènement, ne cachait pas le désir qu’il éprouvait d’en finir le plus tôt possible, et de la meilleure manière, quelques affaires restent encore en suspens, écrit Al-Massae dans édition du week-end des 17 et 18 juin.

Raphaël Hamidi, l'ancien directeur technique du club casablancais, a déposé une réclamation en 2014 pour exiger ses arriérés de salaires, estimés à 300.000 DH. L'instance suprême du football mondial a imposé au WAC de verser à l'ancien responsable 160.000 DH, sous peine de sanctions.

Dans la foulée, le WAC,  qui souhaite une rupture amiable à effet immédiat du contrat qui le lie à l'attaquant nigérian Chisom Chikatara, va devoir débourser au joueur une somme considérable, exigée par son manager. Chikatara, qui menace de partir s'il ne reçoit pas ses arriérés,  n’avait jusqu’ici pas trouvé de point de chute. Il avait été mis à l’écart du groupe par l’entraîneur du club, El Houcine Ammouta.

Les ennuis financiers hérités de l'ancien président Akram étaient devenus une épine dans le pied du WAC et de ses dirigeants. Said Naciri avait ainsi payé une amende de 400.000 DH à l'Ittihad Jeddah, pour éviter que le club ne soit relégué.