Lors d’une conférence de presse, tenue ce dimanche à Pyeongchang où se dérouleront les JO 2018 d’hiver (du 9 au 25 février), le président du CIO, Thomas Bach, a affirmé que son instance «se réserve le droit de revoir l'inscription de la boxe au programme des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires 2018 et des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.»
Pour rappel, le CIO a décidé en décembre dernier, de suspendre, avec effet immédiat, toutes les contributions financières destinées à l'AIBA tant que cette dernière n’a pas apuré sa situation financière et éthique.
En effet, il est reproché à la fédération de boxe une mauvaise gouvernance, un trou financier de 20 millions de dollars, ainsi que d’autres griefs liés au laxisme dans la lutte contre le dopage et l’impartialité des arbitres. Pire, l’actuel président par intérim de l’AIBA, Gafur Rakhimov, serait soupçonné d’être un membre de la pègre ouzbèke.
Le CIO donne à l’AIBA un sursis jusqu’en avril 2018 pour régulariser sa situation interne, sinon la boxe ne sera pas inscrite au programme de Tokyo 2020. Un cas de figure qui n’arrange pas vraiment le Maroc, dont l’unique médaille olympique aux JO 2016 de Rio a été rapportée au forceps par le pugiliste Mohamed Rabii.