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Real Madrid: "Il faut garder confiance en Rafael Benitez" selon Florentino Perez

Florentino Perez, président du Real Madrid. © Copyright : DR
Moins de 48 heures après la déroute du Real Madrid face au Barça (0-4), Florentino Pérez s’est présenté face à la presse. L’occasion pour lui de conforter son entraîneur Rafael Benitez dans ses fonctions.
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Le président du Real Madrid, Florentino Perez, a pris la parole lors d'une conférence de presse exceptionnelle tenue  lundi soir. Alors que les socios grondent, le boss de la maison blanche a joué la carte de l'apaisement. Dès les premières minutes de son intervention, le patron des Merengue a annoncé le maintien du coach espagnol, Rafael Benitez, tout en demandant de la patience aux supporters. «Rafael Benitez a tout notre appui et notre confiance. Il a été choisi pour son professionnalisme. Je comprends la colère des socios mais je pense qu'il faut continuer de travailler de façon sereine. Le travail de Benitez vient à peine de débuter et je suis sûr qu'il va porter ses fruits» , a lancé Perez lors de la conférence de presse. 

En dépit des spéculations entourant son avenir, l'ancien coach du Napoli va donc continuer sa mission à la tête des Merengue en essayant de combler le retard de 6 points qui sépare son équipe du leader de la Liga, le FC Barcelone. Cependant, sa situation pourrait rapidement devenir instable si les résultats ne s'améliorent pas rapidement. Depuis son arrivée au Real en 1999, Perez a changé d'entraîneur à 12 reprises.

Durant cette intervention, Perez s'est également exprimé sur le cas de Cristiano Ronaldo. Pressenti du côté du PSG depuis plusieurs semaines, le triple Ballon d'Or aurait récemment réclamé la tête de son entraîneur. Des rumeurs infondées selon Perez : «Il faut m'appeler pour vérifier ça. Cristiano Ronaldo n'a jamais critiqué l'entraîneur auprès de moi. C'est un type super». Pour mieux préciser sa pensée, Perez a glissé un tacle à l'encontre des journalistes présents en estimant qu'il y avait «trop de mensonges et de travail mal fait» . A en croire le dirigeant ibérique, tout ceci ne serait qu'une tentative de déstabilisation. 

Par Mohamed Darouiche
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