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Corruption-FIFA: Sepp Blatter contre-attaque

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Kiosque360. L’ancien président de la FIFA est sorti de sa tanière. Sepp Blatter vient d’accorder une longue interview au journal "Le Monde" où il critique vertement son successeur à la tête de l’instance suprême du football mondial, Gianni Infantino, à qui il reproche son manque de respect.
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On l’avait presque perdu de vue. L’ancien patron de la FIFA, Sepp Blatter, veut maintenant redorer son image passablement ternie. Il vient d’accorder une longue interview au journal Le Monde, dont une grande partie a été publiée sur son site, samedi 10 décembre. L’ancien président de la FIFA s’est défendu d’avoir participé ou «détourné le regard face à la corruption» au sein de l’instance zurichoise. Il dit même avoir «commencé à faire le ménage avant 2011 et la création de la commission d’éthique indépendante, en suspendant deux membres du Comex».

«Je n’ai jamais touché de l’argent indûment. Si cela va devant la justice suisse, ils trouveront que tout ce que j’ai touché était légal», a-t-il répondu à une question concernant les suspicions autour de son enrichissement personnel.

Lors de cette interview, Blatter n’a pas mâché ses mots à l’endroit de son successeur à la tête de la FIFA, l’Italo-Suisse Gianni Infantino. Ce dernier est accusé par Blatter de ne «pas développer le foot». «La FIFA doit développer le foot et pas seulement organiser les compétitions», continue-t-il. «Toutes les deux semaines, il propose un autre programme. Exemple avec la Coupe du monde à 40 ou 48 équipes… Le format actuel à 32 équipes, c’est une très bonne formule», a-t-il lâché à l’encontre de son successeur.

«Comment peut-on réduire de façon drastique les programmes de développement, notamment en Afrique ? Comment peut-on dire qu’on n’a plus besoin de ‘task force’ contre le racisme?», s’est ensuite interrogé Sepp Blatter, qui a également reproché à Infantino son «manque de respect». «Infantino refuse de dialoguer avec moi depuis mai. C’est un manque de respect. Un politique peut tout changer en arrivant, mais il n’est pas obligé de dire du mal de son prédécesseur», a-t-il regretté.

Par Fayçal Ismaili
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