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Football: y a-t-il une crise d'entraîneurs au Maroc?

Entraîneurs botolistes © Copyright : DR
Kiosque360. Dans le championnat national, les entraîneurs sont un des maillons faibles. Manque de formation, faible connaissance des outils technologiques et de communication, sans oublier un faible pour des postes bureaucratiques au sein de la FRMF. Des tares qui font du coach national une valeur non bancable.
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Dans son édition du 20 au 23 août, le equotidien Assabah consacre un édito à la relation complexe entre les entraîneurs et les clubs et joueurs, au point que le technicien national est devenu un fusible sacrifié souvent pour les mauvaises raisons.

Pour tenter de comprendre ce dysfonctionnement, l’auteur de l’édito rappelle que lors de la formation de chaque joueur, l’instruction et les études sont exclues de son parcours. A la fin de sa carrière, ledit joueur entame une carrière d’entraîneur avec un handicap majeur, puisqu’il ne dispose pas du savoir académique et des outils dont il aura besoin pour mener à bien sa mission. 

Il en donne pour exemple, l’incapacité de plusieurs entraîneurs à maitriser la communication, à utiliser les logiciels et les outils technologiques pour valoriser les performances des joueurs. Ils ont de même de grandes difficultés à absorber la pression des supporters et des médias, sans parler de la mauvaise gestion des différends avec les joueurs. 

Assabah relève que l'Institut royal de formation des cadres, relevant du département de la Jeunesse et des sports, qui formait jadis les techniciens a cessé son activité. En conséquence, le nombre de cadres formés couvre à peine les besoins du ministère et des délégations régionales.

Ce manque de cadres a ouvert la porte aux entraîneurs qui ont obtenu des diplômes de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), mais leurs prestations avec les clubs n’ont pas montré une évolution pour les raisons mentionnées. 

L’édito pointe du doigt également le rôle de la FRMF dans la régression du niveau des entraîneurs qui y sont souvent rattachés en tant que fonctionnaires dans différentes directions techniques sans un ordre de mission clairement defini. Il en donne pour exemple des gros calibres qui ont disparu de la circulation comme Rachid Taoussi, Fathi Jamal, Badou Zaki, Mustapha el Khalfi, Zakaria Abboub, Hicham Dmii, Abdellah Idrissi...

Enfin, l’auteur de l’édito soutient que le fait de nommer un grand entraîneur comme Houcine Ammouta à la tête de la sélection nationale des locaux ou autre, prive la Botola d’un cadre capable de donner un plus à un championnat qui souffre d’un manque de ressource à ce niveau. 

Par Ismail El Fassi
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