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Parcours: Adil Taarabt, l’enfant terrible du football marocain

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Le lion de l’Atlas, Adil Taarabt, est un joueur qui ne passe pas inaperçu. Son talent en tant que footballeur est indéniable mais il se fait distinguer, beaucoup plus, par ses frasques sur le terrain et ailleurs.
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Nos confrères de Yahoo sport ont trouvé une solution à tous les joueurs qui se trouvent en difficulté d’adaption avec leurs clubs. Il est question plus spécialement des joueurs caractériels qui peuvent être « recyclés » au club français de Nice.

Le journaliste de Yahoo n’a pas choisi ce club au hasard, mais parce que c’est là que Hatem Ben Arfa a retrouvé ses marques après une longue traversée de désert. Parmi les joueurs désignés à cette cure à Nice, on trouve l’inénarrable Adil Taarabt.

Le lion de l’Atlas âgé à peine de 27 ans, a en effet un parcours atypique. Tantôt rebelle, tantôt caractériel, il a cumulé aussi bien le mauvais jeu que les mauvaises humeurs.

En 2006, déjà, il fait une sortie détonante sur un coup de tète. Après une petite altercation avec un coéquipier, il quitte le terrain sans l’autorisation de son entraineur. Un fait rarissime dans le football.

Aux Queens Park Rangers, il a fait des merveilles avant de retomber dans l’anonymat, voire la médiocrité. Il fut copieusement hué par le public et surtout durement taclé par son coéquipier de l’époque Joye Barton:
"Je suis arrivé ici et on m'a dit que c'était un génie. J'attends toujours de le voir. Je ne sais pas si c'est plus parce qu'il ne travaille pas assez dur ou parce qu'il préfère bouder." La guerre est déclarée entre les deux joueurs et c’est finalement Barton qui a gagné: Taarabt fut transféré à Benfica en 2015.

Là aussi, il a repris du poil de la bête avant de rechuter puis de faire banquette. Une situation qui l’a récemment énervé en donnant une interview à France football dans lequel il exprime son mal-être.

La réponse du président de Benfica n’a pas tardé : «Taarabt ne portera plus le maillot de Benfica ». Depuis il se trouve encore en instance d’affectation vers un autre club.

Adil Taarabt n’a pas failli à son esprit impulsif quand il a été convoqué en équipe nationale. Sachant qu’il n’allait pas être titularisé, il a fait ses valise et il est parti 48 heures avant un match contre l’’Algérie.

C’était en 2012. Depuis, ce joueur de talent qui manque de diplomatie, n’a pas changé et a connu de multiples déboire. Vraiment dommage.

Par Hassan Benadad
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