Voici pourquoi Lekjaâ ne briguera pas la présidence de la CAF

Alors que la présidence d’Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), approche de sa fin, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) va-t-il saisir l’occasion pour se placer entant que candidat à sa succession ? Rien n’est moins sûr, d’autant plus que deux conditions devront être respectés par le patron de la fédé marocaine s’il souhaite prendre les rênes du football africain, rapporte le journal Assabah du mardi 14 avril.

La première des conditions est de respecter le choix d’Ahmad Ahmad de se représenter ou pas à sa propre succession. Dans le cas où le Malgache souhaite rempiler, Fouzi Lekjaâ ne présentera sûrement pas sa candidature, affirme une source au sein de la FRMF à nos confrères arabophones. Lekjaâ ne souhaite en effet pas se fâcher avec Ahmad qui, selon la même source, a rendu plusieurs services au football marocain, ce qui lui a valu d’énormes pression de la part de fédérations africaines ennemies du Maroc.

La deuxième condition qui risque d’empêcher Fouzi Lekjaâ à se présenter à la présidence de la CAF réside dans son job au ministère des Finances. Une haute fonction qu’il devra certainement sacrifier s’il souhaite présider la CAF pour éviter tout conflit d’intérêt, explique le journal arabophone, qui ajoute que pour ce faire, il devra recevoir l’aval des plus hautes autorités de l’Etat marocain.