Football: José Mourinho, un coach has been ?

Avec 25 % de défaites du Man United en Premier League, des stars qui ont coûté cher sans grand rendement, auxquels il faut rajouter le cadre Schweinsteiger, écarté du groupe, et le capitaine Rooney, poussé poliment à la porte, le cas José Mourinho semble aggraver son cas. Des symptômes de la fin du Special One ? C’est l’analyse livrée par le site de So foot dans un article daté du 3 novembre.

Mourinho est une grande gueule, égocentrique, et un communicant hors pair, avec un football qui ne plaît pas à tout le monde, mais ses statistiques ont toujours servi de gilet pare-balles contre ses détracteurs.

En effet, Mourinho pèse 17 titres, dont deux Coupes d’Europe, mais 75 % de son palmarès a été réalisé durant les années 2000. Selon So foot, cette période correspond à une période où le football est encore pratiqué avec une certaine roublardise et Mourinho pouvait compter sur des joueurs aussi vicelards que sa conception du jeu. «Une décennie qu’il a d’ailleurs conclue, comme un symbole, par une Ligue des champions, remportée avec la plus belle bande de salopards que la Terre ait portée, l’Inter Milan 2010. José Mourinho survolait ces années-là, parce qu’elles lui ressemblaient», détaille le site français.

Or, à partir de 2012, le football aseptisé et ultra marketé devient le nouveau courant de pensée dominante. Exit Mourinho qui gagne certes, mais dont personne n’est capable de se souvenir de ses matchs. Pire, une nouvelle génération d’entraineur comme Pep Guardiola, Antonio Conte et Jurgen Klop est venue accélérer sa mise à mort en proposant du «beau jeu» et des places dans le Big 4 de la Premier League.

Pour ne rien arranger, Diego Simeone, le charismatique coach des Colchoneros, a volé la place de Mou dans le cœur des amateurs du football musclé et viril. «Régulièrement décrit –décrié- comme un entraîneur dont le cycle dure deux ans avant que ses équipes et leur vestiaire n’implosent, il pourrait cette fois avoir besoin de deux ans pour renaître, se réinventer et construire son Manchester United», précise So foot. Reste à savoir si les Mancuniens ne vont pas se soulever à Old Trafford.