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Boujmaa Guilloul, le jeune homme et la mer

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Au Maroc, peu de gens connaissent Boujmaa Guilloul, même s’il est une superstar du Windsurf mondial. Il est le premier Maghrébin à briller en pro, et l’initiateur de plusieurs actions visant à promouvoir le sport en général, mais surtout le Windsurf.
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Son rêve le plus fou? "Changer le monde"! À 33 ans, Boujmaa Guilloul détient le record mondial du plus haut saut de l’histoire de windsurf, soit 20m de hauteur en 2012, et il est le seul windsurfer marocain et africain à avoir remporté l’International Windsurf Tour (IWT) en 2016.

A 12 ans, Boujmaa s’est fait une promesse. Il s’est juré, l’enfant qu’il était, de voir la mer tous les jours. Dorénavant, il a tenu sa parole et en a fait d’avantage en faisant d’Essaouira, l’un des meilleurs spots au monde de windsurf dans les vagues, la plus spectaculaire voire extrême des disciplines de planche à voile.

Après avoir bricolé lui-même sa première planche avec des bouts de bois, il passe pro quand il a 20 ans, en 2004. Trois ans plus tard, il signe sa première victoire sur le circuit jusqu'à devenir champion du monde en 2016.

Le champion marocain a permis à sa ville natale d'accueillir et d’intégrer pour la première fois le circuit professionnel (PWA) avec une compétition internationale de très haut niveau. Jamais le Maroc ni même l'Afrique n'avaient été choisis par l'élite de la planche à voile.

"A travers le windsurf je veux vraiment aider au développement du Maroc. C'est un moyen de marquer les esprits des jeunes Marocains. Essaouira est une petite ville mais j'espère que j'inspire positivement les jeunes. J'aimerais faire partie des gens qui font changer le pays, développer un savoir qu'on pourra partager et l'âme de la jeunesse marocaine", confie Boujmaa Guilloul à l'AFP.

"Les meilleures sensations, c'est de pouvoir sauter en l'air et de faire des figures. J'ai toujours poussé mes limites. Quand je pars dans l'océan, je me laisse porter par les vagues, des éléments forts en énergie. Je fais partie de tous ces éléments", souligne le surfer, qui a créé 2 figures répertoriées par la PWA.

"L'une de ces 2 figures, jamais personne n'a réussi à la faire. Elle s'appelle 'black shot' et se fait avec les pieds inversés et ça, ça fait peur. L'océan est devenu mon temple, je retrouve ma sérénité, je me ressource dans l’océan, les vagues. Ca m'a ouvert l'esprit", assure-t-il.

Boujmaa Guilloul, qui possède aussi un magasin de planches à Essaouira, ne se cantonne pas à l'aspect sportif. Il milite également pour le développement durable dans sa ville, sa région et son pays. «J'aimerais bien faire partie de ces gens qui changent l'humanité", dit-il tout simplement.

Par Aymane Kadiri Alaoui
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