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Crise du Raja: la FIFA force les Verts à payer plus de 7 millions de dirhams

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Le Raja va de mal en pis en ce début de saison. L'état de ses finances est toujours dans le rouge et, récemment, plusieurs amendes de la FIFA qui datent de l'ère de la gestion de l'ancien président Boudrika viendront compliquer la situation.
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Ça va mal, très mal même chez les Verts. En ces quelques semaines, l’état des finances du Raja est passé de pire en pire. La faute à une gestion hasardeuse, qui date de l’ère Boudrika. Le cumul des amendes de la FIFA qui représentent des dommages et intérêts aux clubs, aux agents et aux joueurs s’élève à près de 7 millions de dirhams.

Tout a commencé avec l’affaire du club émirati de Beni Yass. Les Verts sont contraints de payer la somme de 2 millions de dirhams au club du Golfe, car Ismael Belmaallem (aujourd’hui à l’IRT) était revenu au Raja alors qu’il était sous contrat avec Beni Yass. Une autre amende concerne Khaled Korbi, l’ancien international tunisien qui a rompu son contrat avec le Raja sans disputer le moindre match officiel. Le club doit lui payer des dommages et intérêts estimés à 1.2 million DH.

En parallèle, le comité actuel a trouvé deux accords avec deux sponsors qui allaient payer à l’avance pour régler les dites amendes de la plus grande instance du football. Mais c’était sans compter sur d’autres retombées de la gestion de l’ancien bureau dirigeant. Après Belmaallem et Korbi, c’est le cas du Ghanéen Asamoah (3 matchs avec les Verts), qui est venu refroidir le comité de Hasbane.

Le Raja est obligé de payer à son club Medeama, 1.5 million de dirhams, alors qu’il a joué moins de 5 matchs pour les Verts. Ce qui fait un total de 4.7 millions de dirhams, qui s’ajouteront à 1.7 million de dirhams qui le club se doit de payer, au club d’origine de Cristian Osaguona, l’ancien buteur des Verts, qui n’hésitait pas à le demander publiquement alors qu’il jouait toujours au Raja.

On est déjà à un total de 6.4 millions de dirhams, sans compter les dommages et intérêts (1 million de dirhams) qui seront payés à Mohamed Messoudi, qui a lui aussi rompu son contrat avec le Raja après avoir joué 6 matchs officiels en vert et blanc.

Un total de 7.4 millions de dirhams qui fait froid dans le dos, et que les Verts sont obligés de régler avant fin septembre. La FIFA donne un délai d’un mois maximum, au club pour régler ces amendes, mais la question qui se pose, c’est comment l’ancien comité du Raja comptait régler toutes ces dettes ? Car ce qui est certain, c’est que le Raja s’est forgé par le passé une belle réputation auprès de la FIFA.

Par Nassim Elkerf
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