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CAF: face à Fouzi Lekjaa, l'Algérien Raouraoua risque de perdre son fauteuil

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L’assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF) s’est tenue mardi le 28 février. Très critiqué ces derniers temps dans son pays, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tient à son siège au Comité exécutif de la CAF. Mais face à Fouzi Lekjaa et le président de la fédération libyenne, Anwar Al-Tashani, sa mission s'annonce difficile.
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Candidat à une réélection au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), le patron du football algérien, Mohamed Raouraoua risque de perdre son fauteuil lors des prochaines élections visant à désigner les nouveaux membres du Comité exécutif de la CAF. Ces élections sont prévues le 16 mars à Addis-Abeba, lors de l’assemblée générale de l'instance africaine du football.

Raouraoua semble lui-même très inquiet au sujet de ces élections, car il appréhende que son propre semble ne pas le soutenir, ce qui avantage ses autres concurrents maghrébins. «Vous savez, nous sommes trois pour ce poste, à savoir moi-même et mes collègues marocain, libyen. Alors que ces deux derniers sont soutenus dans leur pays pour gagner cette élection, moi, au contraire, on fait tout pour que je ne passe pas», a-t-il déclaré.

Selon lui, il y a une volonté, au sein du pouvoir et de l'opinion publique, de l’empêcher de briguer un autre mandat à la tête de la FAF et au Comité exécutif de la CAF. «Je sais que certains font tout pour me casser» a-t-il affirmé. Et d'ajouter: «Avec la volonté de Dieu, incha Allah, je lèverai le drapeau très haut lors des prochaines élections de la CAF.»

Rappelons que le ministre de la Jeunesse et des sports algérien, El Hadi Ould Ali, lui avait suggéré à maintes reprises de se retirer de la tête la Fédération algérienne de football. Sauf que Raouraoua, malgré sa récente débacle en CAN gabonaise, compte bien briguer un mandat à la CAF, pour renforcer sa mainmise sur la FAF.

Alors que leur puissant adversaire algérien est actuellmenet sur le fil du rasoir, Fouzi Lekjaa et le Libyen Anwar Al-Tashani, semblent saisir la balle au bond pour se faire une place au sein de l'exécutif de la CAF.

Par Kebir Bhyer
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