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Complexe Mohammed V, une enceinte chargée d'histoire

Stade d'Honneur d'Oujda © Copyright : DR
Kiosque360. Si le complexe Mohammed V accueillera à nouveau des matchs de la Botola à partir de ce lundi, son histoire est très riche en événements.
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Le complexe Mohammed V rouvrira ses portes officiellement ce lundi 3 avril à l’occasion d’une belle rencontre entre le WAC et l’AS-FAR. Dans son édition du 3 avril, le quotidien arabophone Al Massae est revenu sur l’histoire de cette enceinte en plein centre de la ville de Casablanca.

Le jour de son ouverture en 1955, le stade a été baptisé dans un premier temps «Marcel Cerdan», en hommage au boxeur français qui a grandi à Casablanca. Sa capacité d’accueil initiale était de 30.000 places. Après l’indépendance, le nom a changé pour devenir «Stade d’honneur». Si les Marocains ont une affection particulière pour cet endroit, c’est parce que la première qualification en Coupe du monde pour le Maroc a été décrochée sur sa pelouse. Il s'agit du Mondial mexicain de 1970.

Une fois l’organisation des Jeux méditerranéens de 1983 accordée au Maroc, le complexe a connu des travaux, notamment pour l’agrandir et augmenter sa capacité d’accueil. Une édition durant laquelle le Maroc a récolté 21 médailles pour une honorable 5e place. C’est d’ailleurs durant cette édition que l’équipe nationale du football a remporté la médaille d’or et c’est la même formation qui a participé au Mondial 1986. D’ailleurs, toute la phase qualificative de la coupe du monde 1986 s’est jouée sur la pelouse du complexe Mohammed V.

Deux années plus tard, le Maroc a organisé la 16e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Sauf que c’était la désillusion totale pour les Lions de l’Atlas et pour le public marocain qui s’attendait à mieux qu’une 3e place.

Du côté des clubs, le WAC et le Raja ont tous les deux, brillé pendant plusieurs années. Le Wydad en 1992, suite à son succès en finale de la Champion’s League africaine, dans sa version antérieure. Lors du match aller, le roi Mohammed VI, encore prince héritier à l’époque, a lui aussi applaudi après le penalty transformé par Daoudi à la 86e minute. Avant que Youssef Fertout ne double la mise à quelques secondes du sifflet final.

Le public du Raja a lui aussi connu de beaux moments sur les gradins du complexe Mohammed V. À commencer par l’édition de 1989 de la Champion’s League africaine remportée par les verts, en plus du succès en 1997.

La pelouse du complexe a aussi accueilli un nombre important de matchs amicaux pour les Lions de l’Atlas ou pour les clubs ainsi que plusieurs tournois internationaux.

Par Ismail El Fassi
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