«Il s'agit de l'une des plus grandes études menées auprès de joueurs vivants et retraités de la NFL et l'une des premières à apporter des preuves objectives et importantes de commotions cérébrales chez ces anciens joueurs, a commenté Francis Conidi de l'université d'Etat de Floride.
Le taux de commotion cérébrale était bien plus élevé parmi les joueurs que celui observé dans la population générale», poursuit l'auteur de cette étude publiée en amont du 68ème rassemblement de l'American Academy of Neurology à Vancouver au Canada.
L'étude en question a été réalisée auprès de 40 joueurs de NFL retraités, utilisant l'imagerie en tenseur de diffusion, une technique d'IRM.
Les joueurs, qui pour la plupart étaient retraités depuis moins de cinq ans et avaient joué durant sept ans en en moyenne dans la prestigieuse ligue, ont aussi passé une série d'exercices de mémoire. Agés de 27 à 56 ans, les anciens joueurs ont dit avoir subi en moyenne huit commotions cérébrales