Michel Platini veut laver son honneur et, pour cette raison, il contre-attaque. «Je considère n'avoir commis aucune faute, et je suis déterminé à faire valoir jusqu'au bout tous mes droits et à prouver mon innocence», peut-on lire sur le portail de l’Equipe ce mercredi 24 janvier, qui cite un article du Monde.
On rembobine. Dans le sillage du tremblement de terre qui a secoué la Fifa, Platini écope d’une suspension de huit ans, en décembre 2015, prononcée par le comité d'éthique de la Fédération internationale de football (Fifa). En cause, un paiement de 1,8 million d’euros, touchés sans contrat par l’ancien joueur en 2011, pour un travail de conseiller achevé en 2002.
En somme, un vieux cadavre sorti des tiroirs de Sepp Blatter pour entraîner avec lui son potentiel successeur qu’il a accusé de trahison. Platini peut dire au revoir à sa candidature pour la succession de son ancien mentor.
Après un recours en appel devant Tribunal arbitral du sport (TAS), il voit sa peine réduite à six ans, puis à quatre ans. Près d’un an avant la fin de sa peine, l’ancien n° 10 des Bleues révèle au quotidien Le Monde son intention de se battre contre la procédure de la FIFA qu’il juge «injuste» et recourir au TAS.
«J'aurais pu, à un an et demi de la fin de ma suspension, continuer de profiter de la vie, mais je ne veux rien lâcher», a-t-il expliqué. Coup de spleen ou détermination, Platini, connu pour son audace et son franc-parler, est réputé être un fin calculateur qui ne cesse d’impressionner les instances du football.
1 commentaires /