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PSG-Real: pourquoi Paris peut le faire…

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Toute la France du football se prépare pour le huitième de finale retour de la Ligue des Champions entre le PSG et le Real Madrid. Au delà des slogans et des campagnes publicitaires, les Parisiens ont les moyens de renverser les champions en titre. La preuve par 5.
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Parce qu’ils sont intraitables à domicile

“Le championnat de France n’a pas le niveau”, “Le PSG marche sur la France”, “Le Paris Saint-Germain, n’a personne contre qui se mesurer en Ligue 1”, etc. Ces formules ne datent pas d’hier, elles ont été martelées tout au long de ces 6 dernières années. En effet, depuis l’arrivée des Qataris, le club francilien domine la ligue domestique française. Oui, mais pas seulement!

Lors de ses 46 derniers matchs européens, le PSG n’a perdu qu’à une seule reprise à domicile. C'était en quarts de finale de l’édition 2014/15, 3-1, contre… Barcelone! Donc, à l’exception de leur bête noire, les Français affichent un bilan plus que positif au Parc des Princes avec 30 victoires, 15 nuls et une seule défaite.

Parce qu’ils l’ont déjà fait

Rappelez-vous de ce mardi 14 février 2017. Dans un Parc des Princes en fusion, les Cavani, Di Maria et autres Pastore n’ont fait qu’une bouchée de l’ogre barcelonais (4-0). Les Parisiens ont sorti le match parfait que seuls le Milan AC et le Bayern Munich avaient réussi à le faire jusqu’ici en Ligue des champions contre Barcelone. La suite, tout le monde la connaît. Ces mêmes joueurs ont sombré au Camp Nou 6-1, subissant la Remontada du siècle. Mais malgré cette terrible élimination, les Français ont démontré qu’ils sont intraitables à domicile, même face aux grands.

Ce n’est pas tout. Ce huitième de finale retour de la Ligue des Champions n’est qu’un remake du quart de finale de la Coupe de l’UEFA (ancien nom de l’Europa League, ndlr). Battus 3-1 au Santiago Bernabeu, les Parisiens ont réussi à surmonter ce handicap et battre les Merengue 4-1 à la maison pour écrire l’une des plus belles pages de son histoire.

Parce qu’ils ont appris des erreurs du passé

Si sportivement le PSG, qui dispose de moyens financiers colossaux et compte dans ses rangs les plus grands joueurs, n’a rien à envier aux grandes écuries européennes, il peine néanmoins niveau institutionnel.

Contrairement aux clubs espagnols, italiens, anglais et allemands, qui usent de leurs histoires pour mettre la pression sur les arbitres, les Français, eux, se sont toujours concentrés sur l’aspect purement sportif.

Oui, mais voilà, dans le royaume du foot, les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Les dirigeants parisiens ont, semble-t-il, appris des erreurs du passé et se sont décidé à passer à l’offensive. Frustré par l’arbitrage au match aller à Santiago Bernabeu, le directeur sportif du PSG, Antero Henrique, réclame (dans la presse) un "arbitrage exceptionnel" pour la manche retour au Parc des princes, mettant au passage un bon coup de pression sur l’UEFA.

Parce qu’ils ont le soutien de toute la France

On n’avait plus revu ça depuis les années 70 et la belle époque de Saint-Etienne. Au lendemain du revers à Madrid, toute la France ou presque est derrière cette équipe du PSG. Même le quotidien sportif L’Equipe proclame en Une “l’Union sacrée”. Le collectif des fans ultras du PSG, le CUP, n’y est pas allé par quatre chemins et appelle à la mobilisation générale: “c’est notre devoir à nous, supporters, d'aider notre équipe à déplacer des montagnes”. Un courrier électronique envoyé aux abonnés a aussi sonné le rappel des troupes parisiennes. Mot d'ordre: “ensemble, on va le faire”. Cette mobilisation rappelle bizarrement celle des Catalans après leur défaite à Paris, il y a un an.

Parce que Di Maria pète le feu en ce moment

Le malheur des uns, fait le bonheur des autres. Di Maria a profité de la blessure de Neymar pour retrouver une place au soleil sur le front de l’attaque parisienne.

Inutilisé au match aller, l’Argentin débutera sauf surprise le choc face au Real Madrid, qu'il avait conduit à la “Decima” en 2014. Le gaucher est en pleine forme depuis janvier, affichant 13 buts et 9 passes depuis le début de l’année, après une première partie de saison transparente (4 buts et 2 passes décisives). L’ancien merengue, qui a affirmé à maintes reprises que sa relation avec le club espagnol “était terminée”, a l’occasion d’écrire un nouveau chapitre de son épilogue.

Par Adil Azeroual
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